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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 11:20

 

 

Nous savions les services de l’Etat attentifs à l’évolution de la question du Yotel, et nous savions M. le Sous-Préfet de Draguignan soucieux de préserver de toute urbanisation excessive ce joyau du patrimoine littoral. Une nouvelle preuve vient de nous en être donnée par son récent recours au Tribunal Administratif contre les permis de construire accordés par le maire.

 

Pour notre part, nous avons à ce jour formé 3 recours contentieux : le 1er contre la cession du terrain décidée en décembre 2016, le 2e contre la modification simplifiée du PLU n° 9 votée le 23/02/2017 et dernièrement, en avril 2018, un 3e recours contre les permis de construire accordés en décembre 2017. Nous avons pu le faire grâce au soutien financier d’adhérents de Sauvons le Yotel, de citoyens, et d’associations amies. Qu’ils en soient vivement remerciés.

 

L’action en justice de l’Etat vient conforter les recours déjà déposés par plusieurs associations locales, par les élus de l’opposition cogolinoise, et par nous-mêmes sous l’égide de l’UDVN-FNE 83 (Union Départementale pour la sauvegarde de la Vie, de la Nature et de l’Environnement, affiliée à France Nature Environnement). Ce recours du sous-préfet nous encourage à poursuivre nos efforts pour mettre un terme aux prétentions des promoteurs et bétonneurs de tout crin.

 

Depuis plusieurs mois, le maire de Cogolin, sur la défensive, tente de «sauver les meubles» par des manœuvres dilatoires et des déclarations lénifiantes, mais essuie revers sur revers, le dernier en date étant l’annulation par le T.A. de la modification simplifiée du PLU n° 4 concernant justement cette zone emblématique du Yotel.

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22 février 2018 4 22 /02 /février /2018 16:43

Le projet de 35 000 m2 de la Cogedim butte contre la loi Littoral.

Le sous-préfet a adressé une lettre au maire de Cogolin pour l'informer du désaccord des services préfectoraux avec les permis présentés par la Cogedim.

Contraire à la loi Littoral qui préconise une urbanisation modérée en bord de mer. Et voilà...

 

Avec en projet 35.000m2 de bâti sur les terrains de l'ex-Yotel, le futur quartier de "l'Hippodrome", comme se plaît à l'appeler le maire de Cogolin, a du mal à décoller.

"C'est la loi Littoral qui fait obstacle en l'occurrence, en ce qu'elle préconise une urbanisation limitée en bord de mer. Or, il semble que 34.000m2 de bâti excède cette modération", commente le sous-préfet Portal.

"Il faudra que le titulaire du projet (la Cogedim), le redéfinisse de façon plus légère. Il y a la place pour une discussion technique. Tout dépendra de la souplesse de la Cogedim. Qu'on soit bien persuadé que l'analyse n'a pas de connotation politique. Nous sommes seulement très attentifs à tous les sites du bord de mer dans le golfe de Saint-Tropez."

Question de surface

Déjà informé, le maire de la cité se veut serein. "C'est un recours gracieux. Le sujet est au cœur de la notion d'extension urbaine raisonnable. La réalité est que 22.000 mètres carrés sont déjà bâtis sur ce terrain (ex-Yotel). Nous ne faisons qu'augmenter cette surface d'un tiers. Cela semble excessif aux services de l'État. Soit."

J'ai cru comprendre que la notion de surface raisonnable se situera aux alentours de 30.000m2. Je n'en ferai par une affaire d'État, poursuit-il, fataliste. La seule chose qui m'importe est que le dossier aboutisse. Car il comprend 30% de logements intermédiaires et sociaux qui sont un besoin criant. Aussi je ne camperai pas inutilement sur mes positions. L'important est de trouver une solution qui réponde à l'intérêt général."

"Alors 34.000 ou 30.000… La seule chose qui compte est de le faire... Il faut trouver quelque chose de raisonnable. Je ne suis pas contre les services de l'État."

Avec le soutien de la députée

"La question qui doit être posée est: le terrain est-il constructible? Oui, puisqu'il est déjà bâti. À partir de là... Je saurai ravaler ma fierté pour être efficace", s'enflamme le maire."Car politiquement, ce dossier est bon et raisonnable", martèle-t-il.

"Je l'ai présenté à la députée Sereine Mauborgne et elle est d'accord. Elle est prête à me soutenir, à faire avancer ce dossier. Je ne suis qu'un petit élu local qui essaie de faire les choses pas trop mal. Et je rêve d'obtenir que demain, les choses soient approuvées par les services de l'État. Aussi, je ne veux surtout pas la guerre ni aller devant le tribunal administratif. Nous faisons 30% de social, nous aurions pu en faire zéro. L'architecture proposée est très traditionnelle et intégrée dans le site. Je veux aussi un centre aéré pour les enfants et un parc ouvert au public. Je suis prêt à entendre les reproches qui nous sont faits."

Ces négociations seront-elles de nature à retarder ce projet?

"J'ai bon espoir"

"Ça ne va pas le reculer, affirme encore M-. E Lansade, mais tout au contraire l'accélérer. Car la négociation de gré à gré va éviter les recours contentieux. Imaginez 5 à 7 ans de procédure au Tribunal administratif. Qu'est-ce que je dirai aux gens qui dorment dans leur voiture ou qui sont mal logés dans deux pièces? Que j'ai "fait le malin"?

Il faut trouver des logements sociaux. L'Etat nous demande d'en construire. Ses services ne peuvent casser un projet qui en contient. Tout terrain d'entente pour que le dossier sorte par le haut sera le bienvenu. J'ai bon espoir que l'intelligence prévale."

 

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22 janvier 2018 1 22 /01 /janvier /2018 09:21

Avec 31 adhérents présents et 45 représentés, le quorum est atteint et l’A.G. est ouverte à 18 H 40, sous la présidence de Bernadette Borrelli, vice-présidente de «Sauvons le Yotel».

 

  1. RAPPORT D’ACTIVITES

 

Alain Grangeon, Président, évoque d’emblée la bataille décisive dans laquelle l’Association s’engage contre les 4 permis de construire accordés le 15 décembre 2017, sur lesquels le bureau de l’A.G. reviendra, puis remercie les présents et excuse les absents empêchés. Puis il rappelle les évènements marquants de l’année 2017 :

 

13/02/2017 : Recours gracieux contre la décision du C.M. du 15/12/2016 (vente à la Cogedim).

23/02 : Adoption par le C.M. de la modification du PLU simplifiée n° 9, qui autorise une densification de la surface de plancher et une atteinte aux surfaces arborées.

19/04 : Recours gracieux contre cette modification.

25/04 : Recours contentieux contre la décision du 15/12/16.

27/04 : Le C.M. diminue la surface totale à céder et la découpe en 3 morceaux.

03/07 : Réunion de 8 associations du Golfe sous l’égide de l’UDVN 83 FNE : décision d’un soutien financier à SLY. A ce jour, 4 associations l’ont fait.

03/08 : Dépôt de 4 demandes de permis pour la 1ère phase.

20/08 : Recours contentieux contre la modification simplifiée n° 9.

10/11 : Rencontre Place Publique / SLY.

02/11 au 03/12 : Consultation publique sur les demandes de permis. Résultat : sur 58 avis, seuls 3 avis favorables.

Nov/Décembre : Courrier commun SLY/PP aux élus de Cogolin et du Golfe.

15/12 : Délivrance des permis malgré le bilan négatif de la consultation citoyenne.

03/01/2018  Rencontre  SLY / PP / Cogolin Avenir.

10/01/18 : Réunion publique commune des 3 associations à la mairie annexe de Cogolin Plage.

 

Le bilan moral et d’activités est adopté à l’unanimité.

  1. - RAPPORT FINANCIER

 

Pascaline Hogie-Pinto,  trésorière, détaille le bilan financier 2017, dont le solde au 31/12/2017 affichait un excédent de 2 093 euros. Le compte prévisionnel 2018 comporte, en dépenses, une somme de 8 300 euros pour «provision frais de justice»  éventuels, et prévoit pour 5 000 euros de dons. Elle en appelle donc une nouvelle fois à la générosité des adhérents. Un membre du Conseil d’Administration propose d’organiser un évènement récréatif payant à destination de randonneurs. Boissons et gâteaux payants.

Pascaline met également aux voix la proposition de porter le montant de la cotisation de 10 à 12 euros à compter de la cotisation 2019.

Le bilan financier et l’augmentation de la cotisation sont adoptés à l’unanimité.

 

3 – PERMIS DE CONSTRUIRE et PERSPECTIVES

Avant d'aborder les actions futures, Béatrice Lantéri, vice-présidente, énumère les raisons majeures pour lesquelles nous contestons radicalement les permis de construire accordés le 15 décembre dernier.

En premier lieu, ces permis ne sont même pas conformes aux délibérations et décisions antérieures. Les surfaces des permis accordés ne correspondent à aucun des scenarii votés par le Conseil municipal.

En second lieu, la procédure suivie par la municipalité l’a été dans la plus totale opacité, alors que le Maire avait promis de procéder dans la plus grande transparence et par referendum !

En troisième lieu, les permis contreviennent à nombre de textes légaux et règlementaires : notamment loi littoral, règlements du SCOT et du PLU.

En quatrième lieu, ces permis ne respectent pas le principe de précaution en matière de risques d’inondation et de submersion marine.

En cinquième lieu, les permis ne respectent pas le poumon vert : dans la présentation générale des permis, il est bien précisé que 195 arbres seront supprimés et 105 conservés. 263 autres seront plantés, mais… au vu des plans présentés, le poumon vert se résumerait à des rangées d’arbres le long des allées entre les immeubles.

PERSPECTIVES

Concrètement, les choses pourraient se passer ainsi :

Avant le 15 février, nous déposons (par nos propres moyens) un recours gracieux global demandant le retrait des 4 permis, ce qui laisserait encore 2 mois après la réponse du maire à notre avocat pour préparer le ou les recours contentieux. D’ici là, nous espérons que les services de l’Etat interviendront dans le même sens, ce qui pourrait dissuader le maire et la Cogedim de poursuivre leur projet.

Bref, tout n’est pas plié. Au contraire, avec nos soutiens, nous avons toutes les chances de gagner !

Intervention de Jean-Laurent FELIZIA, naturaliste

Celui-ci nous confirme avoir plusieurs fois arpenté le terrain du Yotel lors de ses visites avec ses étudiants en paysagisme.

 

La loi Littoral n’est pas une Loi d’application. Il nous précise qu’à l’heure actuelle un projet de loi est en cours de rédaction. Il concerne l’aménagement du littoral. Il s’agirait «de lâcher du lest» par rapport aux contraintes juridiques.

 

Là où l’on pouvait défendre un arbre remarquable, on peut défendre désormais, l’oiseau qui l’habite (espèce animale) qui pourrait être un dommage collatéral et geler ainsi un aménagement.

Les espaces végétaux ne sont plus un bouclier pour arrêter quoi que ce soit.

 

Il faudra renouveler les arguments juridictionnels. Les pouvoirs publics mettent en avant la prévention des risques.

 

Le Yotel est zone tampon entre la Giscle et la mer. L’Etat considèrera les biens et les personnes qui sont en danger.

 

La loi sur la biodiversité peut être utilisée puisqu’il s’agit d’un équilibre entre l’environnement et les activités de l’homme. Ne pas hésiter à utiliser ces petits leviers.

 

La représentante de l’Association Vivre dans la Presqu’ile précise : Un recours a été gagné contre un défrichement grâce à la loi sur la biodiversité.

 

4 - Interventions des ADHERENTS :

Rapport Moral

Question concernant les participations à la consultation publique de la Mairie sur le projet du Yotel. Pouvait- on en prendre connaissance ?

-  Oui elles ont été communiquées.

 

Un adhérent, membre du CA de SLY, fait remarquer que le développement durable repose sur trois piliers : le social, l'écologie et l'économie. Touristra a su gérer des activités touristiques à caractère social pendant trente ans sur le terrain du Yotel en préservant la nature de façon remarquable. Dans le contexte actuel où seulement 5% des activités touristiques échappent au secteur marchand il importe de préserver un pôle de tourisme social.

 

Rapport Financier

L’Association est-elle habilitée à recevoir des dons entraînant des déductions d’impôt pour les donateurs ?

Réponse : adhésions et dons pourraient être considérés comme «dons» et par là même déductibles. Il est conseillé de nous rapprocher des services fiscaux qui délivrent un formulaire sur lequel les adhésions seraient alors appelées «DONS». (à voir).

 

Frais de justice :

Le Président de l’UDVN 83-FNE explique que les frais d’avocat de 2018 pourront être reportés sur 2019, compte-tenu de la longueur des procédures.

 

Il confirme que les honoraires d’avocat ne devraient pas être X 4  pour les 4  recours contentieux à venir, puisqu’il s’agit du même dossier, même si chaque permis délivré porte sur des constructions et des surfaces différentes.

 

Eaux usées :

Un adhérent demande si les permis de construire tiennent compte de la capacité de la station d’épuration à traiter cette augmentation de volume des eaux usées.

 

Intervention : Si presque 1000 logements se construisaient in fine, des travaux complémentaires pourraient être nécessaires et seraient encore à la charge des Cogolinois.

 

Un intervenant précise que la seule station d’épuration est celle de Font Mourier et qu’elle est bien prévue pour 45 000 utilisateurs, donc pour accueillir 3000 personnes supplémentaires.

Il faudrait alors savoir quelles sont les capacités de traitement dans les arrêtés préfectoraux pour les réseaux d’eau, d’électricité ... Ces arguments pourraient être utilisés pour contrer ces permis.

Un article du Code de l’Urbanisme précise que l’on ne peut délivrer de Permis à construire dès lors que les réseaux ne sont pas capables d’absorber les effluents de 45 000 personnes. Vérifier que les dimensions des conduites sont en conformité avec ce besoin.

RESOLUTION

L’Assemblée Générale est sollicitée pour l’adoption d’une résolution donnant au Président et au Conseil d’Administration, tous les pouvoirs afin d’ester en justice contre les 4 permis de construire délivrés par le Maire de Cogolin, le 15 décembre 2017, à la société SNC Cogolin Plage : PC 083 042 17 C0034, 083 042 17 C0035, 083 042 17 C0036, 083 042 17 C0037.

Le recours gracieux auprès du Maire sera rédigé et déposé par nos propres soins, et, en cas de nécessité, le recours contentieux au Tribunal Administratif sera confié à Maître BUSSON, avocats au barreau de Paris.

L’Assemblée Générale adopte à l’unanimité la délibération ci-dessus.

 

5 - RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

Les 6 membres du C.A. renouvelables cette année (O. Courchet, Y. Grangeon, A. Grangeon, G. Joseph, B. Lantéri, N. Zanlonghi) se portent à nouveau candidats.

 

Le C.A. est élu à l’unanimité.

 

Le C.A. est donc composé de 13 membres : Mmes Amory, Borrelli, Grangeon, Hogie-Pinto, Joseph, Lantéri, Zanlonghi, et MM Courchet, Daspre, Gontier, Grangeon, Maurey et Moreaux.

 

A 20 H 15, la séance est levée, et un riche débat se poursuit autour du buffet apéritif.

 

 

                                                                                                                 Cogolin, le 22 janvier 2018

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30 novembre 2017 4 30 /11 /novembre /2017 08:18

   Il y a mille  et une raisons techniques, environnementales pour rejeter le gigantisme de ce projet d'aménagement  des 13 hectares de ce camping municipal. J'emploie ce terme sciemment, car dans mon esprit ce terrain reste le "camping de La Foux" que j'ai aimé dès ma première rencontre début 1957. Même s'il est un peu moins "sauvage" aujourd'hui, il reste encore un POUMON VERT, indispensable à l'équilibre naturel de  TOUT LE GOLFE.

   C'est  pourquoi j 'en appelle à un traitement de ce dossier par la COM-COM. Effectivement il ne serait pas normal que la commune de COGOLIN supporte seule, cette nécessité de préserver cet espace naturel alors que certaines autres communes voisines bétonnent à tout va...

   Cela dit comment peut-on envisager raisonnablement de rajouter dans ce lieu névralgique :

   - Des milliers de surfaces bétonnées sur des sols déjà bien perméabilisés. Pour des  habitations qui conserveront les "volets clos" ONZE mois sur DOUZE! Et un risque accru d'inondation sur un secteur sensible.

   - Des centaines de véhicules  en transit sur un réseau déjà bien saturé. Selon les saisons (presque à l'année désormais), il faut deux heures pour rallier Cogolin ou Sainte-Maxime à Saint-Tropez. Combien demain avec ce surplus de population?

  - Des milliers de tonnes de CO2 dans ce GOLFE qui atteint des pics  intolérables de pollution en saison.

 Dans le même temps, peut-on envisager ÉLIMINER sans la moindre prise de conscience : 

  - Une page d'histoire de la commune autour de son LAC, son hippodrome, son lotissement ouvrier...

 - Des centaines d'arbres dont certains centenaires  constituent, selon des experts reconnus, un patrimoine exceptionnel. Et offrent aux lieux un SITE REMARQUABLE d'une BEAUTÉ UNIQUE.

 - Des milliers d'oiseaux et insectes qui bénéficient d'une d'une flore bienfaisante pour y faire escale, se reproduire, donner une vie naturelle et animée à tout un quartier. Bref un équilibre indispensable à notre vie quotidienne. A LA VIE!

 Cela ne suffit-il pas pour que la raison revienne et que l 'on replace LA NATURE ET L' HUMAIN au centre de nos décisions.

   J'invite le maire, ses services d'urbanisme mais aussi les autorités de  tutelle, la DDE, la Préfecture à revoir ce merveilleux film (de WEBER) "LES ENFANTS DU MARAIS" avant de prendre les ultimes décisions.

Il y a un demi-siècle, ce film aurait pu être tourné à LA FOUX aux abords du LAC. Comme dans le Film, LA FOUX  abrite aussi, aujourd'hui, un hypermarché et les  pseudo-marais ont été, pas asséchés, aménagés en port de plaisance, ont disparu. Le "tout mécanique", la pollution bouffent tout! Cela ne suffit pas ainsi?

 Alors arrêtons le MASSACRE et préservons ce POUMON VERT.

                                                                                                                      A. B.

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27 novembre 2017 1 27 /11 /novembre /2017 17:37

M. le Maire,

Dans le cadre de la consultation publique sur le devenir du Yotel, je tiens à vous faire part de quelques réflexions.

- la première est d’ordre général : je constate que vous reprenez –en l’aggravant- une idée de votre prédécesseur : privatiser le Patrimoine des Cogolinois. C’est fort dommageable surtout pour ceux qui, malheureusement, n’ont pas de Patrimoine personnel.

- je connais TRES BIEN le terrain exceptionnel du Yotel : arbres remarquables, nature préservée (flore et faune), atténuation très importante du bruit due justement à cette végétation préservée. Nous y sommes dans un autre monde : celui d’un havre de paix.

- Et vous voulez détruire cela ? Vous n’êtes pas sans savoir que tous les scientifiques de la planète nous alarment de plus en plus sur le changement climatique qui s’accélère. Nous le constatons tous. Nous sommes tous responsables voire COUPABLES de la destruction de nos lieux de vie. Alors, même à Cogolin, dans notre petit coin, n’en rajoutons pas !!

- le Yotel est le DERNIER espace naturel du Golfe de St-Tropez –véritable poumon vert- Il est de notre responsabilité de le transmettre vivant aux générations futures.

- pourquoi ne pas l’aménager sans le «bétonner» au profit des habitants et des touristes ? Ce serait un signal fort pour promouvoir la lutte contre l’urbanisation à outrance. Et la commune de Cogolin n’en serait que mieux considérée ! Et n’allez pas me dire que des cogolinois vont loger dans vos immeubles. Vous savez très bien qu’ils n’en ont pas les moyens pour l’écrasante majorité d’entre eux.

- j’ai lu avec intérêt l’étude d’impact  sur l’environnement de la préfecture que vous avez reçue. C’est un avertissement gravissime sur les dégâts annoncés (inondations, submersion marine, gros doute sur le sol, saturation de la circulation, etc.)

- Enfin j’aimerais vous rappeler qu’un maire est un mandataire au service de l’intérêt général de la population. Et non de certains affairistes comme il ressort de la conduite de votre action en particulier dans l’affaire qui nous préoccupe aujourd’hui.

- ou vous n’avez pas compris ce qui caractérise La Fonction noble de Maire ou vous êtes très mal conseillé...

- Pensez au devenir de la population. J’espère pour vous que vous ne faites pas vôtre la réflexion : «Après moi le déluge !».

Une ancienne et fidèle vacancière-campeuse du Yotel devenue Cogolinoise...

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5 novembre 2017 7 05 /11 /novembre /2017 16:07

Comme annoncé, le maire a publié le 2 novembre le dossier relatif à son projet d'urbanisation du site du Yotel. « Effarant » est bien le qualificatif qui vient à l’esprit face à ce projet.

Allez à la mairie le consulter ou sur le site « Cogolin.fr », rubrique « urbanisme », puis « aménagement du terrain de l’hippodrome » (sic). Vous accèderez à des centaines de pages concernant l'étude d'impact et les demandes de permis de construire.

Un simple aperçu des différents documents ne manquera pas de susciter votre réprobation devant le caractère massif de cet aménagement. Prêtez aussi attention, au chapitre « Etude d’impact », à l’Avis du 9 octobre 2017 rendu par l’Autorité Environnementale.

Cet avis pointe notamment « des insuffisances importantes dans l’état initial, la description du projet, l’analyse des impacts et la proposition de mesures dans les domaines de la biodiversité, du paysage, de la géotechnique et des déplacements ». Il va sans dire que nous partageons totalement ces critiques.

Une fois votre opinion faite, ne manquez pas de la faire connaître sur le registre prévu à cet effet à la mairie ou par courrier électronique. Des fois qu’une avalanche d’avis critiques doucherait les ardeurs urbanistiques du maire…

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31 octobre 2017 2 31 /10 /octobre /2017 17:31

Var-Matin a récemment publié le nouveau programme d’urbanisation du Yotel dévoilé 2 jours avant aux élus par le maire, le consortium Cogédim et 2 architectes locaux.

 

Ce projet, 1ère phase d’un programme beaucoup plus vaste, concernerait 568 logements du T1 au T4 répartis sur 7 bâtiments sur une surface de 55000 m2, les premiers coups de pioche étant prévus à l’automne 2018.

 

Les 4 demandes de permis de construire correspondantes ont été déposées le 3 août dernier et la mairie vient d’annoncer une consultation publique sur ces demandes de permis du 2 novembre au 3 décembre 2017, sur internet et par voie traditionnelle. Après quoi le maire décidera par arrêté de la suite à donner, sa décision étant opposable dans les 2 mois suivants.

 

D’ores et déjà, nous nous opposons catégoriquement à ce projet néfaste.

 

Même si les belles images de synthèse du promoteur tentent d’occulter le bétonnage tout azimut qui en résulterait, il reste un fait indéniable : l’accueil en ces lieux, à terme, de quelque 3000 personnes supplémentaires aurait un impact fort négatif sur tout le secteur : destruction d’une bonne partie du dernier poumon vert du fond du Golfe, problèmes accrus de circulation, de stationnement, de pollutions, de réseaux, risques d’inondation etc.…

 

Certes, l’annonce de 168 « logements locatifs intermédiaires et sociaux » aurait de quoi séduire certaines catégories de la population, mais ces logements pourraient être réalisés ailleurs sans nuire à un espace naturel littoral unique. De toutes manières, la construction de 400 logements « en accession libre » accentuerait encore davantage le déséquilibre entre logements permanents et résidences secondaires. Sans compter que tous ces résidents potentiels seraient pénalisés par le manque d’infrastructures dû au classement du site en zone bleue du PPRI (Plan de Prévention des Risques d’Inondation).

 

Ce projet, trompeusement qualifié d’ « éco-quartier » pour mieux en faire la promotion, n’en mérite pas l’appellation : il ne respecte ni la Loi littoral qui prescrit la protection des espaces proches du rivage, ni les règlements d’urbanisme locaux ( Schéma de COhérence Territorial du Golfe de St-Tropez et Plan Local d’Urbanisme de la commune de Cogolin) qui préconisent la préservation des zones littorales non encore urbanisées, ni les principes de précaution en zone inondable.

 

Au total donc, une opération de communication, un projet tape-à-l’œil  néfaste à bien des égards, et qui ne répond qu‘à des intérêts mercantiles à court terme, mais pas aux besoins de la population.

 

C’est pourquoi nous le combattrons avec énergie.

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26 octobre 2017 4 26 /10 /octobre /2017 09:54

 

La mobilisation mondiale actuelle pour la préservation de l’environnement nous conforte dans notre action de défense d’un terrain de 13 h, situé dans le Golfe de St-Tropez, en grand danger d’urbanisation massive.

Ce terrain, propriété de la commune de Cogolin est l’objet d’appétits fonciers démesurés. Face à cette menace une équipe de citoyens concernés par la sauvegarde d’un espace de respiration au fond du golfe s’est rassemblée dans l’association « Sauvons le Yotel ».

 

Rappel : le Conseil Municipal de Cogolin du 15/12/2016 a décidé de vendre le site du Yotel à la société COGEDIM pour y construire 1200 logements. Conformément à nos statuts, nous avons déposé le 13 février dernier un recours dit «gracieux» contre cette délibération.

 

Sans surprise, le maire a rejeté tous nos arguments par lettre du 24/02/17, ce qui nous a contraints de déposer, le 25/04/17, un recours contentieux devant le Tribunal Administratif, à la fois contre la décision de vente du site et contre la fin de non-recevoir du maire.

Mais l’examen du dossier par le T.A. peut prendre de longs mois et nécessiter de nouvelles démarches pour aboutir à un jugement.

 

Depuis, le maire a fait voter par sa majorité une modification simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) lui permettant de surélever 70 % des bâtiments, d’augmenter la surface constructible et de supprimer nombre d’arbres remarquables. Cette nouvelle manœuvre nous a contraints à déposer un nouveau recours «gracieux» le 19 avril dernier, que le maire a rejeté par lettre du 22/06/17, nous poussant à poursuivre le combat sous peine de baisser pavillon.

 

Toutefois, la Direction Régionale de l’Environnement et du Logement (DREAL),  par un arrêté du 10 mai 2017 a exigé, à notre grande satisfaction, une étude d’impact approfondie pour le projet d’urbanisation du site du Yotel présenté au Conseil Municipal du 27/04/2017.

 

Nous avons aussi été conseillés par un collectif d’associations environnementales du Golfe réuni grâce à L’UDVN 83 –France Nature Environnement. Ces associations, qui comprennent CSBC (Cavalaire), SITE (Ste-Maxime), ASSG (Gassin), ASSCV (Croix-Valmer), GEAPE Pays des Maures, Vivre dans la Presqu’île et l’ADVM (Vallée de La Môle), nous ont également apporté, ou vont nous apporter, une aide financière indispensable pour nous permettre de continuer la procédure avec l’aide de leur avocat parisien.

 

Grâce à ce soutien inter-associatif et à ceux de nos adhérents et sympathisants qui ont répondu à notre récent appel à souscription, un nouveau recours au T.A. a pu être déposé le 20/08/17.

 

Mais rien ne nous garantit que le bras de fer avec la municipalité s’arrêtera là. Même si le Tribunal Administratif nous donne raison (dans 2 ans ou plus) sur l’un ou l’autre recours, des suites judiciaires (appels à plusieurs niveaux) sont toujours possibles. Voilà où nous en sommes aujourd’hui, en pleine bataille !

 

C’est pourquoi nous avons besoin d’être encore plus forts, donc encore plus nombreux à notre association, qui compte aujourd’hui 130 membres ; rejoignez-nous, adhérez et faites adhérer amis et famille... nous vous attendons !

 

N’hésitez pas à consulter notre page Facebook « sauvons le yotel » !

 

 

 

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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 09:17

Par un arrêté du 10 mai dernier, le Préfet de la Région PACA, prenant en compte les dommages prévisibles du projet d’urbanisation du Yotel sur l’environnement, impose au maire de Cogolin une étude d’impact approfondie.

 

L’association «Sauvons le Yotel », qui lutte depuis 8 ans pour la sauvegarde du Yotel, joyau du patrimoine public littoral, se réjouit de ce premier revers infligé au projet d’urbanisation massive du site.

 

Cela démontre une fois de plus que la mobilisation pour une cause juste de citoyens, d’élus et d’associations, n’est pas vaine.

 

Certes, il ne s’agit aujourd’hui que d’une obligation imposée au maire de recourir à une véritable étude d’impact avant d’engager toute construction, mais c’est là un premier succès qui va renforcer encore notre détermination et nous permet d’espérer d’autres succès plus décisifs.

 

 

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11 mai 2017 4 11 /05 /mai /2017 18:38

La bataille que nous avons engagée contre le projet d’urbanisation massive du site du Yotel est une bataille décisive dont l’issue scellera à jamais le sort de ce joyau du patrimoine public littoral.

 

Rappelons que le Conseil Municipal de Cogolin du 15/12/2016 a décidé de vendre la majorité du site du Yotel à la société COGEDIM pour y construire 1200 logements. Cette décision précipitée, dictée par la seule volonté de «faire du pognon» au plus vite, a provoqué de vives condamnations au sein de la collectivité, et a suscité des recours de la part de conseillers municipaux et d’associations, dont la nôtre.

 

En effet, conformément à nos objectifs (conservation du site, ouverture à la population, préservation d’un pôle de tourisme social), nous avons engagé un avocat et déposé le 13 février dernier un recours dit «gracieux» à l’encontre de cette délibération.

 

Dans le même temps, nous avons alerté différents responsables et élus aux niveaux local, intercommunal, départemental et régional.

 

Le 23 février, le Maire a encore aggravé les choses en faisant voter par sa majorité une modification simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) lui permettant de porter de 60 000 à 70 000 m2 la surface linéaire de plancher constructible et de supprimer nombre d’arbres remarquables. Ce nouveau coup de force nous a contraints à déposer un nouveau recours «gracieux» le 19 avril dernier.

 

Comme il fallait s’y attendre, par lettre du 24/02/17, le maire a rejeté tous les arguments de notre 1er recours. Fidèlement à nos engagements, nous ne pouvions pas en rester là. C’est pourquoi nous avons mandaté notre avocat afin de nous opposer, par un recours contentieux cette fois devant le Tribunal Administratif, à la décision de vente du site ainsi qu’à la fin de non-recevoir du maire. Il faut savoir que l’examen du dossier par le T.A. peut prendre des mois et des mois et peut nécessiter de nouvelles démarches pour aboutir à un jugement.

 

Nous n’allons cependant pas rester les bras croisés dans l’attente des suites qui seront données à nos recours. Nous allons en profiter pour peaufiner notre propre projet d’éco-parc et relancer les élus, associations, administrations et organismes qui suivent ce dossier avec vigilance.

 

La bataille est engagée. Elle risque d’être longue. Mais nous ne doutons pas qu’avec l’aide de toutes celles et tous ceux qui nous soutiennent, elle sera victorieuse.

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