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29 juin 2015 1 29 /06 /juin /2015 09:40

Sans réponse du Maire à notre dernière lettre, une partie du Bureau de l’Association (Bernadette, Béatrice et Alain) s’est invitée à la permanence du Maire assisté de son chef de cabinet.

Question 1 : Qu’a-t-il fait suite à notre courrier du 18 mai dernier lui faisant part des atteintes au site que nous avons constatées lors de notre visite-surprise du 15 mai : abattage d’arbres, mise en place d’un ballast et de bordures cimentées sur une large surface, mobile-homes et tentes très rapprochés et sans traitement paysager etc… ?

Réponse : « Rien ! », car le sous-locataire (Sté Homair) est maître chez lui. D’ailleurs, M. Lansade se déclare surpris que certaines personnes s’introduisent dans un lieu privé pour prendre des photos … pour ce qui nous concerne, nous avions l’autorisation de Mr Retsch..

Le maire nous dit être allé sur place le week-end précédent, pour constater les « énormes travaux de remise en état du site » (sic)… , travaux rendus nécessaires, selon lui, par l’état très dégradé laissé par le locataire précédent et trouvé par Homair à son arrivée : conduites et câbles arrachés, gîtes et salle de spectacle dans un état lamentable, bungalows et mobile-homes pourris…ce que nous avons promptement mis en doute, attribuant ces dégradations à des occupants illégaux pendant les 3 mois d’hiver durant lesquels le site est resté sans surveillance.

Notre commentaire : Si dégradations il y a eu, c’est bien le propriétaire des lieux , la commune,

qui se devait de les prévenir en assurant le gardiennage du site entre la fin de la précédente location (31 octobre 2014) et le début de la suivante (1er janvier 2015), comme nous l’avions instamment demandé et comme Mme Troin, adjointe à l’urbanisme, s’y était engagée lors de notre rencontre du 4 novembre dernier. La municipalité est donc à nos yeux coupable d’une grave négligence, et tente de se dédouaner en accusant le précédent locataire.

Quand nous évoquons l’aspect bien peu attrayant des lieux, M. Lansade répond que le village de vacances est actuellement plein, et concède seulement que l’alignement des tentes à touche-touche n’est pas esthétique : il va donc demander au locataire… qu’elles soient cachées par un écran végétal !

Question 2 : Pour quelles raisons l’accès des enfants du quartier aux installations du village de vacances et notamment à la piscine serait-il refusé ?

Réponse : C’était illégal !

Mais quand on lui explique que c’était la coutume et qu’il y avait un accord écrit avec le locataire, le maire concède que ce dernier peut, s’il le veut bien, passer une convention avec les riverains. Mais alors pourquoi seulement pour les enfants du quartier ? demande le maire. Parce que tout au long de l’année, ils sont éloignés des activités sportives et culturelles qu’offre la commune.

Bernadette et Béatrice vont donc essayer de négocier, comme les années passées , une convention avec M. Retsch, directeur du site. Nous sommes dans l’attente d’une réponse.

Question 3 : Où en est votre projet de réaménagement du site ?

Réponse : Il reste le même. Mais il s’agira maintenant-de… 90 000 m2 de plancher répartis sur 3 niveaux (donc en R + 2) et, même avec une « gigantesque » structure d’animations, entre 2/3 et 3/4 du site resteront naturels.

Le maire continue également d’affirmer qu’il n’y a pas de véritable risque d’inondation sur ce terrain mais que quelques travaux sur le cours du Bourrian et à l’embouchure de la Giscle seraient salutaires.

Enfin, il estime que nous représentons une quarantaine de nostalgiques et que nous menons une activité de type syndical : nous défendons les intérêts d’une catégorie de citoyens, alors que lui, il est le garant des intérêts de la population tout entière.

Nous l’invitons donc à prendre connaissance de notre projet global qui permettrait justement à toute la population de profiter de cet espace exceptionnel.

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21 mai 2015 4 21 /05 /mai /2015 09:41

Suite à l’alerte donnée par une riveraine du terrain du Yotel concernant de gros travaux de voierie sur celui-ci, plusieurs membres du bureau de l’association y ont fait une visite inopinée vendredi 15 mai dernier.

Nous avons eu un bref entretien avec M. Retsch, le directeur du village de vacances, qui nous a dit que les travaux étaient terminés et nous a informés, à notre grand regret, que l’accueil des campeurs individuels n’était actuellement pas envisagé, non plus que l’accès des enfants du quartier aux installations (dont piscine).

Puis nous avons fait un petit tour du site qui nous a laissé une fâcheuse impression : si le précédent locataire avait réussi à sauvegarder le cadre naturel en y implantant de nombreux mobile homes bien intégrés, l’actuel locataire semble plutôt le maltraiter, en contradiction avec les termes du bail récemment signé avec la municipalité.

En effet, le respect de ce site exceptionnel nous paraît compromis par :

  • l’abattage d’une dizaine d’arbres ;
  • l’épandage d’un ballast compacté, et l’installation prochaine de nombreuses bordures de ciment à droite de l’allée centrale, sur une vaste zone servant jusqu’à maintenant de parking naturellement herboré ;
  • la mise en place d’un grand nombre de mobile homes très rapprochés et sans aménagement paysager ;
  • l’installation de dizaines de tentes également très rapprochées occupant tout l’espace jusqu’alors dévolu à un terrain de jeux, un chapiteau d’animations et un parcours accro- urgente branches, l’ensemble évoquant maintenant plus un campement militaire ou un camp de réfugiés qu’un terrain de camping.

Dans ces conditions, nous avons interpellé la Municipalité, propriétaire des lieux et garante du patrimoine communal, en demandant une intervention urgente de sa part, et nous avons écrit au directeur du site pour lui exprimer notre désapprobation.

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14 avril 2015 2 14 /04 /avril /2015 09:49

PLU

Une procédure de «révision simplifiée» du règlement de PLU (Plan Local d’Urbanisme) de la zone du Yotel étant ouverte en mairie de Cogolin jusqu’au 17 avril, nous n’avons pas manqué de consigner nos observations sur le registre prévu à cet effet et d’inviter nos adhérents locaux à faire de même.

Nous apprécions que le projet de révision reconnaisse que le site du Yotel «représente, de par sa qualité paysagère, un espace de respiration au sein de la frange littorale densément urbanisée » et que « cette parcelle a historiquement marqué le littoral cogolinois de par sa vocation de camping Tourisme – Travail et de village de vacances de plein air depuis les années 1960».

De même, les objectifs affichés de cette révision nous semblent correspondre à nos propres souhaits, lorsqu’il s’agit notamment de :

  • Répondre à la vocation première et historique du site : camping et village de vacances de plein air ;
  • Respecter les dispositions du Plan de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI).

Par contre, nous nous inquiétons de ce qui n’est pas dit dans ce document, particulièrement en matière de constructions nouvelles, le règlement du PPRI autorisant en effet celles-ci sous réserve de l’application des règles spécifiques à cette zone inondable. Qu’en sera-t-il du sort réservé au bâti existant, des emplacements retenus, des surfaces constructibles, des hauteurs des bâtiments, des surfaces des parkings, de l’emprise des réseaux etc. ?

En conclusion, nous allons être très vigilants concernant l’impact sur ce terrain des dispositions que risque de contenir le futur projet de révision générale du PLU de la commune, et son éventuel feu vert à une urbanisation massive, y compris sur cet «espace de respiration» que l’on encense aujourd’hui... Pour mieux le bétonner demain ?

PISTE CYCLABLE

Nous avons toujours soutenu l’idée que, pour permettre à la population d’accéder au site du Yotel et bénéficier de son potentiel exceptionnel, il fallait aménager une «liaison douce» spécifique entre le village et Cogolin-Plage, par exemple en suivant les berges de la Giscle.

C’est dans cet esprit que, suite au renouvellement des Conseils Départementaux (ex-Conseils Généraux), nous avons écrit au nouveau président du Conseil Départemental du Var pour renouveler notre demande d’une piste cyclable reliant Cogolin-village à son quartier littoral.

En effet, l’absence d’une piste cyclable sur cet itinéraire très fréquenté dissuade beaucoup d’utilisateurs potentiels de deux-roues et constitue un réel facteur de risques pour les cyclistes, les joggers et les piétons de tous âges, particulièrement aux giratoires de Font-Mourier et de La Foux.

Nous ne manquerons pas de suivre ce dossier avec la plus grande attention.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 11:06

Le site du Yotel de Cogolin, splendide terrain communal de 13 hectares au fond du Golfe de St-Tropez, est devenu «Marina Paradise». Ainsi l’a baptisé le nouveau locataire (pour 3 ans), la mystérieuse société SEMP, avant de le sous-louer à une société spécialisée dans les mobile homes et qui pourra aussi accueillir caravanes et tentes.

Il est vrai que le lieu est un véritable Eden. Mais, comme l’Assemblée Générale de Sauvons le Yotel l’a souligné près d’un an après les élections municipales : de plus en plus, le ciel de ce «paradis» se couvre de nuages menaçants.

C’est ainsi que lors du conseil municipal du 23 février dernier a été évoquée l’éventualité de vendre le terrain du Yotel, contrairement à tous les engagements précédents du maire, qui compte surtout intensifier les projets immobiliers, notamment celui du Yotel.

URBANISATION MASSIVE

Son projet sur ce site va bien au delà de celui de son prédécesseur. Il vise en effet une surface de plancher constructible de 70 à 80 000 m2 ! Son objectif : créer un «petit village provençal» avec école, crèche, hôtels, logements, mairie annexe…

L’emprise au sol des seuls bâtiments serait de 30 à 35 000 m2, ce qui, compte tenu de la surface nécessitée par les voies de circulation et les parkings, ne laisserait que bien peu de place à la verdure et vouerait tout le bâti existant à la casse. Pourtant, l’existant est loin d’être négligeable : c’est déjà «un petit village», de vacances certes, et qui mérite d’être réhabilité mais jugez plutôt : plus de 250 chambres hôtelières «en dur», une cinquantaine de bungalows, un vaste restaurant, une salle de spectacles de belles dimensions, une cafeteria ouvrant sur une grande place centrale, des tennis, des terrains de basket, de volley-ball…

Nous ne contestons pas la nécessité de construire des logements, en particulier des logements pour actifs, mais nous rappelons que la commune possède, à Négresse, pas moins de 60 hectares d’espace propice à une urbanisation diversifiée. Ce qui éviterait de dilapider ou de défigurer le joyau de notre patrimoine littoral !

RISQUES D’INONDATION

Le projet du maire est également à haut risque. Le terrain se trouve en effet en zone bleue du Plan de Prévention des Risques d’Inondation, c’est-à- dire qu’il est certes constructible, mais à certaines conditions draconiennes. Les spécialistes vous diront que, même si ces conditions étaient remplies et au-delà, cela ne prémunirait pas les résidents contre tout danger, les habitants du «Domaine de Manon» en savent quelque chose…D’autant qu’il existe des certitudes quant à l’aggravation des cycles d’intempérie dans les années à venir.

Le risque serait d’ailleurs aggravé pour tout le quartier suite à l’imperméabilisation d’une grande surface d’un terrain aujourd’hui en majeure partie naturel et jouant donc le rôle d’éponge.

LA DETTE

Pour piloter l’aménagement de la frange littorale de la commune, le maire s’est adjoint les conseils d’un spécialiste dans le but de désendetter Cogolin. Objectif louable mais, outre que cet endettement ne soit pas excessif, chacun sait qu’il y a d’autres moyens de le réduire. Par exemple, la commune peut décider de reprendre à son compte la gestion du Port des Marines, dont la concession arrive bientôt à échéance, ce qui comblerait un beau trou et assurerait des rentrées financières très substantielles chaque année.

PORTES OUVERTES

Depuis des lustres, le site du Yotel , quand il n’est pas dévolu aux touristes en haute saison, est fermé et interdit d’accès. Il serait grand temps que ce patrimoine communal profite enfin à la population. Tout d’abord, la partie arborée pourrait fort bien être ouverte aux familles, aux joggers, aux promeneurs etc. au moins hors saison. Par ailleurs, les installations du village de vacances, inutilisées 8 mois par an, pourraient être mieux «rentabilisées» en les rendant accessibles, par des conventions, aux scolaires, aux sportifs, aux associations et clubs locaux.

Le maire prétend que son projet ne lésera aucunement les Cogolinois car, selon lui, 90 % d’entre eux ne connaissent même pas l’existence de cet Eden qui leur appartient. Prétendre cela, c’est considérer les habitants de la frange littorale comme des citoyens de seconde zone.

En tant que dépositaire et garant du patrimoine communal, c’est au maire qu’il revient de faire connaître les lieux à ses administrés. Pourquoi ne pas organiser dès ce printemps des visites du site, des opérations «portes ouvertes» ? Cela permettrait au moins à la population de se prononcer en toute connaissance de cause le moment venu. Nous sommes, à l’Association, prêts à nous investir dans une telle opération.

En tout état de cause, fidèle à ses engagements et en toute indépendance, l’association "Sauvons le Yotel" ne lâchera rien sur les objectifs prioritaires qu'elle s'est fixés lors de sa constitution en Juin 2009 :

  • conserver le terrain dans le giron communal ;
  • aménager la zone naturelle en «base nature» ouverte à tous ;
  • préserver un pôle de tourisme social dans des structures rénovées utilisables hors saison.

Si, comme nous, vous souhaitez préserver ce dernier espace naturel en bord de mer pour en profiter et en faire profiter les générations futures, contactez-nous ou rejoignez-nous !

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11 février 2015 3 11 /02 /février /2015 10:53

Avec 43 adhérents présents et 36 représentés, l’A.G. est ouverte à 18 H 45.

RAPPORT MORAL présenté par le Président, Alain Grangeon

L’élection en mars dernier d’un nouveau maire a changé la donne mais l’Association n’entend pas pour autant s’ériger en acteur politique.

Fin mai, comme nous nous y étions engagés devant l’AG de janvier dernier, nous avons remis sur le chantier notre projet d’aménagement du site pour le mettre à jour.

En juin, une brève rencontre avec le nouveau maire, M. Lansade, puis avec M. Smadja, présenté comme le spécialiste en charge de tout le secteur de Cogolin-Plage, n’a apporté que la répétition des engagements de campagne électorale.

Après la trêve estivale, et suite à la parution de 2 articles sur la question du Yotel, nous avons déposé une nouvelle demande de rendez-vous avec le maire, mais c’est Mme Troin, l’élue adjointe à l’urbanisme, qui nous a reçus le 4 novembre, rencontre que nous avons relatée par mèl et sur le blog, ainsi que dans un article publié par Var-Matin et intitulé «L’association SLY sur ses gardes».

Suite aux dramatiques inondations de fin novembre, nous avons à nouveau sollicité un RV auprès du maire, qui, cette fois, nous a reçus brièvement, le 10 décembre dernier. En 20 mn, nos espoirs de voir le site respecté, ouvert à la population et aménagé dans l’intérêt de tous ont été anéantis.

Concernant le terrain du Yotel, M. Lansade entend y créer «un vrai village provençal» en liaison avec les Marines et Port-Cogolin. Il assure vouloir préserver le «bijou naturel» et exclut tout bassin supplémentaire et toute marina. Cependant, il confirme son intention de bâtir un hôtel de luxe et un hôtel de moyenne gamme, une école hôtelière, un centre de formation, une école, une crèche et des logements, le tout en style provençal ne dépassant pas 2 niveaux, et sur une surface de 80 000 m2 ! Rappelons que nous trouvions excessif le projet de la municipalité précédente qui envisageait 45 000 m2, ce qui, au passage, correspondait au COS actuel de 0,35.

Le maire a également précisé que la mise en œuvre de ce projet ne lui permettait pas de conserver le bâti existant, ni d’ouvrir le site en tout ou partie à la population. De toutes façons, d’après lui, 90 % ne connaissent pas les lieux.

Dans l’immédiat, le terrain a été loué pour 3 ans à une certaine société SEMP qui s’est empressée de le sous-louer à une autre, Homair Vacances, spécialiste des vacances en mobile homes. Ainsi, le site sera entretenu et gardienné.

Pour en rester à l’essentiel, disons que construire 80 000 m2 de plancher sur le site équivaut à une urbanisation massive qui privatiserait de fait la majorité de l’espace communal et détruirait l’essentiel du joyau naturel. Elle serait par ailleurs contraire à de nombreuses prescriptions réglementaires et légales.

C’est pourquoi, suite à cet entretien, nous avons publié un communiqué intitulé «du béton, encore du béton !»), et adressé une lettre au préfet du Var pour lui demander quelles mesures il comptait prendre pour préserver ce site exceptionnel d’une urbanisation massive et à hauts risques. C’est le secrétaire général de la sous-préfecture de Draguignan qui nous a reçus. Très à l’écoute de nos préoccupations, il nous a assurés qu’il suivrait le dossier avec la plus grande attention.

NOTRE PROJET

Béatrice Lantéri décrit ensuite notre projet pour un «éco-parc Le Yotel». Initialement élaboré et proposé en 2009 dans le cadre de l’Appel à Idées de la municipalité d’alors, ce projet a été mis à jour par un Conseil d’Administration élargi en mai dernier.

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Notre projet réactualisé comporte 3 parties :

-La 1re partie est une base nature occupant la moitié de la surface du terrain. Cette base nature permettra de préserver durablement le site et de répondre aux besoins de la population, dans un cadre naturel aménagé sans équivalent dans le Golfe.

-La 2e partie (5 hectares environ) concerne le pôle touristique dont la réhabilitation nous paraît incontournable, compte tenu des besoins croissants du tourisme social et de l’hôtellerie de plein air.

La zone bâtie actuelle, à l’est du terrain, fera l’objet d’un nouveau bail à construction prévoyant, en éco-construction, la rénovation de l’existant et la possibilité de constructions nouvelles sur environ 1 000 m2 en R+2 permettant l’hébergement du personnel saisonnier.

Hors saison estivale : accès public à la piscine et aux autres installations sportives ; mise à disposition des structures de réception, d’hébergement hôtelier, de restauration et d‘animations.

Transformation de la salle de spectacles en une salle polyvalente en optimisant sa capacité portée à 500 places, pour accueillir congrès, séminaires, manifestations culturelles, artistiques… .

Le produit de la location des installations permettra de financer la majeure partie sinon la totalité de l’entretien du site.

-La 3e partie est une nouveauté par rapport à notre projet initial qui prévoyait port-à-sec et petite bande d’habitations, propositions abandonnées.

Dans l’attente d’une réflexion globale sur le mode de gestion du Port des Marines de Cogolin, et pour répondre aux besoins du secteur nautique, nous préconisons, dans la partie nord-est du terrain, l’aménagement d’une zone d’activités artisanales liées au nautisme et associant l’habitat.

En définitive, le projet que nous présentons concilie la protection de ce site exceptionnel, la redéfinition d’un pôle touristique rénové, la maîtrise de l’urbanisation et le développement d’activités économiques non polluantes.

Ce qui justifie pleinement l’appellation ECO-PARC «LE YOTEL».

Le rapport moral est adopté à l’unanimité.

BILAN FINANCIER

Christian Ronze, trésorier, présente le bilan financier 2014, dont la balance recettes / dépenses s’équilibre à 4 020,39 euros, le solde au 31/12/2014 affichant un excédent de 3 769,30 euros. Le trésorier félicite l’association pour la modération de ses dépenses et confirme le maintien de la cotisation annuelle à 10 euros.

Le bilan financier est adopté à l’unanimité.

PERSPECTIVES

Bernadette Borrelli détaille les perspectives d’action pour 2015, étant entendu qu’il n’est pas question de rester les bras croisés.

1 – Nous craignons que le maire ne veuille vendre une partie du terrain pour réaliser une opération financière afin de combler la dette de la commune. Nous insisterons sur l’existence d’autres solutions pour répondre à cet objectif sans nous démunir de notre patrimoine foncier en bord de mer, par exemple la possibilité prochaine d’une gestion communale du Port des Marines.

2 – Construire 80 000 m2 de plancher sur ce terrain le saccagerait à jamais, ce que d’ailleurs le COS actuel ne permettrait pas. C’est pourquoi (entre autres) un projet de modification du PLU a été voté en conseil municipal.

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Il sera important d’en surveiller l’élaboration et surtout d’émettre nos avis et éventuellement nos oppositions lors de l’enquête publique.

3 – D’après le maire, 90 % des Cogolinois ne connaissent pas ce terrain. Eh bien justement, pourquoi ne pas les inviter à venir découvrir ce site et profiter de ses installations ?

Une convention pourrait être signée pour les 3 années à venir avec le nouveau locataire, permettant l’accès aux installations sportives, pour les scolaires entre autres, pendant les 8 à 9 mois de fermeture du village de vacances. Ainsi durant ces 3 années, la population pourrait apprécier les potentialités de cet espace et se faire une opinion concernant son avenir.

4 – Pour faire échec aux projets néfastes du maire, nous lancerons une nouvelle campagne d’information, par ex. sous forme d’un petit 4 pages, afin de faire encore mieux connaître le site du Yotel ainsi que nos propositions remises à jour.

Dans le même temps, nous allons continuer à relancer nos réseaux de soutien, associations et élus qui ont toujours été à nos côtés.

Interventions des adhérents :

Plusieurs participants ont souligné la nécessité d’un dialogue intercommunal.

Il a été remarqué également que d’autres communes du Golfe possédaient, soit des centres de tourisme social (Croix-Valmer, Ste-Maxime) avec des périodes d’ouverture élargies, soit des structures permettant d’accueillir congrès, manifestations culturelles et artistiques etc. Il est donc proposé de prendre contact avec les associations et municipalités concernées. Nous prendrons contact avec ces communes.

Par ailleurs, il a été suggéré de faire un courrier au Conseil Général (piste cyclable Cogolin-La Foux) ainsi qu’au Conseil Régional, lequel nous a toujours soutenus.

L’étude de ces propositions sera à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil d’Administration.

RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

Sur les 7 membres du C.A. renouvelables cette année, 6 se portent à nouveau candidats. Lors de l’A.G. et avant celle-ci, aucun autre membre de l’association n’a fait acte de candidature.

Les membres renouvelables sont réélus à l’unanimité. Le nouveau C.A. est donc composé de 12 membres : Mmes Arditi, Borrelli, Grangeon, Hogie-Pinto, Joseph, Lantéri, et MM Courchet, Daspre, Ferrari, Grangeon, Maurey, Ronze.

A 20 H 15, la séance est levée, et tout le monde poursuit le débat autour du buffet.

? Aux adhérents non à jour pour 2015 : Merci de continuer à nous soutenir en renouvelant votre adhésion : chèque de 10 euros à : Sauvons le Yotel 3 rue Maurin des Maures 83310 COGOLIN

Celles et ceux qui ont changé d’e-mail, ou qui maintenant ont une adresse e-mail, merci de nous le faire savoir, en envoyant un petit mot à : alain-grangeon@wanadoo.fr.

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18 décembre 2014 4 18 /12 /décembre /2014 10:50

Lors d’un bref entretien qu’il nous a accordé le 10 décembre dernier, le nouveau maire de Cogolin nous a fait part de ses intentions.

Ce qui lui importe avant tout, c’est que le terrain du Yotel soit potentiellement, au même titre que le port des Marines, une véritable manne financière, et il entend bien l’exploiter à fond, en prévoyant pas moins de 80 000 m2 de plancher, avec hôtels, écoles et habitations…Ce qui n’est réalisable qu’avec un PLU révisé et un COS (coefficient d’occupation des sols) porté de 0,35 à 0,60 ! Si ce projet mégalo était réalisé, Il en serait fini des promesses (électorales il est vrai) de garder le terrain dans le giron communal, de procéder à une urbanisation «modérée», de conserver et rénover une partie des structures et installations de l’ex-village de vacances.

Quant à ouvrir l’espace et les installations à la population, aux scolaires, aux clubs, cela ne l’effleure même pas : les cogolinois ne seront pas lésés, puisque la plupart ne connaissent pas le site et n’y sont jamais allés.

Dans ces conditions, il n’y a pas place non plus pour renouer avec ce qui fut pendant des décennies la marque de ces lieux : un pôle de tourisme social ouvert aux salariés des comités d’entreprise.

Restent deux engagements : ne pas creuser de bassin supplémentaire dans le terrain du Yotel pour agrandir le port des Marines, et préserver le magnifique espace boisé. Au vu de l’urbanisation massive prévue, on peut raisonnablement douter que le deuxième engagement soit respecté.

En tout cas, le programme de constructions du nouveau maire est d’ores et déjà pire que celui de l’ancien, qui prévoyait 45 000 m2 de plancher.

Nous appelons les habitants de Cogolin à se mobiliser en nous rejoignant, en participant à nos actions pour faire échec à ces projets.

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10 novembre 2014 1 10 /11 /novembre /2014 19:25

«Sauvons le Yotel», représentée par son président et une vice-présidente, est reçue par Mme Troin, adjointe à l’urbanisme.

Nous commençons par présenter notre association et remettons à Mme Troin le texte « la question du Yotel », qui est un exposé de notre approche globale, ainsi qu’une copie de notre projet actualisé d’aménagement du site intitulé «Eco-parc Le Yotel».

Mme Troin nous confirme que le bail avec la société SOCO & CO ne sera pas reconduit, mais qu’un autre prestataire du même type d’activités devrait prendre la suite, assurant ainsi la continuité du gardiennage et de l’entretien du site. Nous regrettons ce nouveau changement de locataire qui entraînera sur le terrain de grands chamboulements dont pâtiront une nouvelle fois les riverains.

Jugeant sans intérêt mais très coûteux les études et audits passés, la nouvelle municipalité a fait appel à «des conseillers très compétents et moins onéreux» dont les conclusions nous seront communiquées. Sur cette base et d’ici à quelques mois, des projets seront élaborés répondant à la fois aux critères de faisabilité et aux souhaits du maire, avant d’être soumis à la population.

Dans les grandes lignes, les orientations données sont les suivantes :

1 - Garder le Yotel dans le domaine communal (et non intercommunal, a insisté Mme Troin) ;

2 - Préserver l’espace arboré, véritable « diamant » du patrimoine ;

3 - Construire des logements, notamment pour actifs ;

4 - Réutiliser une partie des structures et installations de l’ancien village de vacances ;

5 - Ouvrir ces dernières et l’espace vert sous une forme à déterminer ;

6 - Redynamiser la vie du quartier et établir le lien avec le village.

Concrètement, les aménagements nouveaux pourraient inclure, outre des logements, un projet hôtelier (2 hôtels dont 1 de luxe !), une école hôtelière, une crèche, une liaison village – quartier par piste cyclable et navettes de minibus, etc.. Nous notons qu’aucun agrandissement du port des Marines n’est prévu, mais regrettons qu’aucun engagement n’ait été pris jusqu’ici quant à l’éventualité d’un pôle de tourisme pour tous.

Au total donc, rien de bien nouveau, ni de précis. Reste une volonté réaffirmée d’urbanisation « modérée », mais le terme reste bien vague et ne peut que nous inciter à la plus grande vigilance.

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12 juin 2014 4 12 /06 /juin /2014 16:28

PROJET D’ECO-PARC PRESENTE PAR L’ASSOCIATION «SAUVONS LE YOTEL»

 

                Ce projet, initialement élaboré et présenté en 2009 dans le cadre de l’Appel à idées de la municipalité alors en place, a été revu et actualisé en mai 2014. Le départ du locataire historique du site, Touristra, ainsi que les récentes études hydro-géologiques imposaient cette mise à jour dans la perspective d’un aménagement global du quartier maritime incluant le port public des Marines de Cogolin.

 

            Soucieuse de respecter l’esprit et la lettre des différents documents d’urbanisme (SCOT des cantons de Grimaud et Saint-Tropez, PLU de la Commune de Cogolin, Règlement du PPR Inondations, Règlement de la zone UT), l’Association «Sauvons le Yotel» propose ci-dessous une réorganisation du site innovante, dynamique et marquée au sceau du développement durable.

 

A l’échéance du bail entre la commune et la SCI du Yotel, toutes les installations en dur construites et entretenues par cette dernière sont devenues propriété des Cogolinois. Nous proposons de valoriser ces structures afin de les mettre à la disposition de la population, tout au long de l’année. Cela sera rendu possible par une réorganisation du site en 3 parties.

 

1. BASE NATURE (7 ha environ). BASE NATURE (7 ha environ)

 

Cette base nature à vocation intercommunale répondra à un réel besoin souligné par les professionnels du tourisme eux-mêmes, notamment M. E. Bertrand, directeur de la Maison de Tourisme du Golfe de St-Tropez et le syndicat UMT Var-Est ( Var-Matin du 30/04/2014). Elle sera créée pour préserver durablement le site et répondre aux besoins actuels et futurs de la population, des familles, des jeunes, de pouvoir se promener, se relaxer, jouer, pique-niquer etc., dans un cadre naturel et aménagé dont l’équivalent n’existe nulle part dans le Golfe. L’entretien de l’espace vert fera l’objet d’une convention particulière.

 

Elle offrira à l’année  : un parcours de santé ; un terrain de basket, un terrain de volley-ball, un mini terrain de football, un terrain de beach-volley, des tables en dur de tennis de table, une piste de rollers ; des zones de pique-nique avec blocs toilettes et points d’eau  ; un parcours permanent d’orientation ; un sentier de promenade et un sentier botanique ; un jardin d’enfants équipé et clôturé mis à disposition des maternelles et centres aérés ; des allées intérieures rejoignant la future piste cyclable prévue entre Cogolin-village et Cogolin-Plage ; une liaison transversale piétonne et cyclable, de la rue Jean Aicard (Cogolin-Plage) vers Port-Cogolin par le portail existant côté Gisclette : des liaisons douces seront ainsi créées entre les différents secteurs : Port-Cogolin, Les Marines de Cogolin et la plage communale.

 

Clôturée, fermée le soir, gardiennée et entretenue par du personnel logé dans le bâtiment d’accueil existant, cette base de loisirs sera accessible par un parc de stationnement aménagé sur une partie du terrain situé de l’autre côté du pont-échangeur de Port-Cogolin.

 

L’aménagement et la gestion de l’ensemble pourront logiquement entrer dans la gestion intercommunale.

 

2. POLE de TOURISME et de SERVICES (environ 5 hectares)

 

Conserver le pôle touristique est incontournable, compte tenu des besoins croissants du tourisme social et de l’hôtellerie de plein air reconnus par la Maison de Tourisme du Golfe. Il continuera de générer des retombées économiques et sociales substantielles.

 

 

La zone bâtie actuelle, à l’est du terrain, fera l’objet d’un nouveau bail à construction prévoyant, en éco-construction, la rénovation de l’existant et la possibilité de constructions nouvelles sur environ 1 000 m2 en R+2 permettant l’hébergement du personnel saisonnier travaillant non seulement sur le Pôle touristique mais aussi sur le reste de la commune. Une clause particulière définira d’une part les conditions d’une utilisation partagée des différentes structures et d’autre part le financement de la rénovation des diverses installations de l’espace naturel.

 

  1. Utilisation partagée des installations sportives

 

  •  Accès public, hors saison estivale, à la piscine et à la pataugeoire, qui devront être couvertes et chauffées grâce à une énergie renouvelable (subventions d’investissement à obtenir du Conseil Général, du Conseil Régional et du Sivtas pour le fonctionnement) permettant leur utilisation intercommunale à l’année, notamment par les scolaires (primaires, collèges et lycée) ;

 

  •  Accès, hors saison estivale, aux autres installations sportives : courts de tennis, tir à l’arc et boulodromes.

 

  1. Mise à disposition, hors saison estivale, des structures de réception, d’hébergement hôtelier et restauration

 

  •  Accueil des participants aux congrès, stages sportifs, culturels… ;
  •  Utilisation de la salle du restaurant (capacité d’environ 200 places) comme salle de réception pour célébrations diverses (mariages, repas entre membres d’associations…) ;
  •  Utilisation de la salle polyvalente.

 

  1. Aménagements nouveaux en vue d’une animation à l’année

 

  •  Extension de la salle de spectacles en une salle polyvalente en optimisant sa capacité portée à 500 places, pour accueillir congrès, séminaires, manifestations culturelles, artistiques… .

 

  •  Création, dans l’existant, de quatre salles utilisables en ateliers ou salles de réunion.

 

     Le produit de la location des installations permettra de financer la majeure partie sinon la totalité de l’entretien du site.

 

3. POLE D’ACTIVITES LIE AUX METIERS DE LA MER (1 ha environ)

 

Dans l’attente d’une réflexion globale sur le mode de gestion du Port des Marines de Cogolin, et pour répondre aux besoins du secteur nautique, nous proposons, dans la partie nord-est du terrain, l’aménagement d’une zone d’activités artisanales liées au nautisme et associant l’habitat.

 

UN AUTHENTIQUE PROJET D’ECO-PARC DURABLE

 

 

En définitive, le projet que nous présentons concilie la protection de ce site exceptionnel, la redéfinition d’un pôle touristique rénové, la maîtrise de l’urbanisation et le développement d’activités économiques non polluantes.

 

Ce qui justifie pleinement l’appellation que nous préconisons :

 

ECO-PARC «LE YOTEL».

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16 avril 2014 3 16 /04 /avril /2014 20:35

QUEL DEVENIR POUR LE YOTEL ?

 

                Depuis notre Assemblée Générale du 24 janvier dernier, vous le savez, la donne a une nouvelle fois changé : après une campagne des municipales qui a fait du devenir du Yotel une des questions centrales, Cogolin a un nouveau maire.

 

                En attendant, l’ouverture de la saison 2014 sur le site du Yotel, annoncée pour le 17 mai, se prépare activement, avec notamment des travaux de viabilisation préalables à l’installation de prés d’une centaine de mobil-homes. Ces travaux nous ont poussés à demander à rencontrer le locataire des lieux, M. Luftman, Directeur des Prairies de la Mer, qui a tenu à nous rassurer concernant la protection et même l’embellissement du cadre naturel.

 

                Notre Conseil d’Administration vient de faire le point de la situation et de décider de demander rendez-vous avec le Maire de Cogolin afin de lui exposer notre position et nos propositions. Par ailleurs, nous allons tenir une réunion spécifique dédiée à la mise à jour de notre projet «Eco-parc Le Yotel ». Tous les adhérents désireux d’y participer sont bien entendu les bienvenus.

 

                C’est dans les semaines qui viennent que seront connues les conclusions de l’expertise commandée par l’ancien maire.  Nous ne manquerons pas de les étudier avec attention et de vous en faire part : mises en parallèle avec d’autres études, elles devraient esquisser en filigrane les pistes possibles pour les décideurs concernant le devenir du Yotel.

 

                On le voit : si nous sommes pour le moment dans l’expectative, les choses devraient prochainement se préciser. Ce n’est donc pas le moment de baisser les bras, mais de rester mobilisés et de renforcer encore les rangs de l’association, qui devra sans doute peser de tout son poids pour préserver ce fleuron du patrimoine naturel littoral.

 

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19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 17:22

            Le maire nous déclare, sans rire, que les études de faisabilité sont un préalable à toute élaboration d’un projet raisonnable d’aménagement et que tout dépend des conclusions des expertises en cours, dont la 2eme tranche devrait se terminer en fin d’année. Il ajoute qu’il lui paraît logique de profiter des 2 opportunités convergentes qui se présentent : fin prochaine de la concession du port des Marines et récupération en pleine propriété du terrain du Yotel. Selon lui, le redéploiement des équipements du port doit aller de pair avec le réaménagement du terrain communal.

 

SUJET ABORDES

 

  1. Gardiennage et entretien des lieux

            Confirmation que c’est au locataire désormais qu’incombe cette charge.

 

  1. Ouverture du site à la population

            On peut penser que ce sera le même principe d’ouverture que celui qui existe aux Prairies de la Mer.

 

  1. Quelle place pour un «tourisme social»?

            Pour le maire c’est une idée dépassée : Il n’y a plus de tourisme spécifique pour telle ou telle catégorie de vacanciers. Chacun choisit son type de tourisme selon ses goûts et son budget.

 

  1. Audit de la Société ACRI-IN

            L’audit vise d’abord, mais pas seulement, le redéploiement de l’espace portuaire pour permettre l’accueil d’unités de grande plaisance (yachts). Si l’étude du sous-sol démontre que cela est possible, le creusement d’un nouveau bassin dans le terrain du Yotel resterait la priorité pour y accueillir les petites unités. De même, le petit port pour les plaisanciers de Cogolin serait agrandi dans sa partie aval.

            Un projet immobilier aurait bien sûr sa place autour du nouveau bassin ainsi qu’un hôtel avec thalasso et un palais des congrès avec son parking.

 

       5   Concernant le terrain lui-même

            Toutes les installations existantes (bâtiments, piscine, salle de spectacles, terrains de sport …) disparaîtraient sous prétexte de vétusté !

            L’audit préconiserait quand même une sauvegarde de quelque 2 hectares du couvert végétal en arrière de la digue (qui protège le terrain des débordements des eaux).

 

6    Au sujet du désenclavement du quartier

            Les études du Conseil Général sont en cours, aussi bien pour le contournement du Géant Casino que pour l’accès aux Marines de Gassin et de Cogolin.

 

CONCLUSION

            Derrière des propos qui se veulent conciliants, c’est le second enterrement du tourisme social. C’est aussi le saccage programmé du terrain du Yotel, avec un retour déguisé au «on rase tout !» d’il y a 2 ou 3 ans, ainsi qu’au projet d’aménagement global « bassin + hôtel + marina + palais des congrès » dont nous avons toujours dit tout le mal que nous en pensions.

            Et si l’audit était destiné à nous faire avaler la pilule ?

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