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7 février 2013 4 07 /02 /février /2013 11:45

AG-24-01-2013-002.jpgAvec 61 adhérents adhérents présents et 35 représentés, l’assemblée générale est ouverte à 18 H 45.

Alain Grangeon, président, remercie les participants et salue les représentant(e)s des associations amies. Puis il présente le bureau de cette réunion : Bernadette Borrelli, présidente de séance, assistée de Béatrice Lantéri, vice-présidente de l’association et Pierre Ferrari, vice-président.

 

RAPPORT MORAL

Le président rappelle les actions de l’Association lors de l’année écoulée : rencontre avec le maire, courriers aux ministres, préfet et sous-préfet, communiqués de presse, tract « Alerte Rouge sur le Yotel », réunion publique, action commune avec l’ANCAV, rencontre du sous-préfet, nouveaux courriers suite à l’inondation du 14 décembre.

Béatrice Lantéri s’attache ensuite à démontrer l’ineptie du dernier projet présenté par le maire et qui comprend, outre une urbanisation massive du terrain y compris du cœur du joyau naturel, le creusement d’un bassin de plus de 2 hectares pour agrandir le port des Marines.

Le rapport moral est adopté à l’unanimité.

 

BILAN FINANCIER

Christian Ronze, trésorier, présente le bilan financier 2012, dont la balance recettes / dépenses s’équilibre à 3015,47 euros, le solde au 31/12/2012 affichant un excédent de 1799,15 euros. Le trésorier félicite le bureau pour la modération de ses dépenses et confirme le maintien de la cotisation annuelle à 10 euros.

Le bilan financier est adopté à l’unanimité.

 

PERSPECTIVES

La bataille de l’opinion étant loin d’être gagnée, et le devenir du terrain du Yotel étant toujours incertain, nous allons agir dans les 4 domaines suivants :

1 – Médiatiser notre cause et la populariser afin de gagner les soutiens les plus larges et les plus efficaces ;

2  – Obtenir l’accès aux différentes études et expertises ;

3 – Soutenir le maintien du village de vacances avec un nouveau bail et dans des structures rénovées et partagées.

4 – Exiger dès maintenant l’ouverture du site à la population.

 

                De nombreux participants font des propositions novatrices pour faire mieux connaître le terrain du Yotel et son riche potentiel et pour renforcer l’association. L’étude de ces propositions sera à l’ordre du jour de la prochaine réunion du Conseil d’Administration.

 

RENOUVELLEMENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION.

Pierre Ferrari, vice-président, procède ensuite au renouvellement du C.A. suivant les dispositions de l’article IX des statuts. Il informe l’assemblée qu’aucun autre membre de l’association n’a fait acte de candidature et que les 7 membres du C.A. renouvelables cette année se portent à nouveau candidats.

Les 7 membres renouvelables sont réélus à l’unanimité. Le C.A. reste donc inchangé, composé de Mmes Arditi, Borrelli, Fiandino, Grangeon, Hogie-Pinto, Lantéri, Poulain, et MM Courchet, Daspre, Ferrari, Grangeon, Maurey, Renaudin, Ronze.

 

A 20 H 15, la séance est levée, et chacun se presse autour du buffet pour trinquer au succès des actions de SLY.

? Aux adhérents non à jour pour 2013 : Merci de penser à votre ré-adhésion : chèque de 10 euros à

Sauvons le Yotel 3 rue Maurin des Maures 83310 COGOLIN

 

CONSEIL D’ADMINISTRATION DU 05/02/2013

Actions décidées :

- contacter les habitués du village de vacances qui nous ont communiqué leurs coordonnées ;

- rédiger et diffuser un tract inondations, après la rencontre prévue avec un hydrogéologue le 19/02 ;

- préparer une exposition de vieilles photos/cartes postales en accompagnement d’une animation sur le quartier ou sur la Fête du Coq ;

- prendre RV auprès du maire pour demander l’accès aux diverses expertises et l’ouverture du terrain dans cette période transitoire.

Election du président, des vice-présidents et du bureau :

A. Grangeon, président sortant, est réélu.

Les vice-présidents sortants, Béatrice Lantéri et Pierre Ferrari, sont aussi réélus, et Bernadette Borrelli est également nommée vice-présidente.

 

Le bureau sortant est réélu : 

  • Secrétaire : Yvette Grangeon,
  • Trésorier : Christian Ronze,
  • Trésorière adjointe : Léontine Arditi,
  • Chargée des relations avec la presse : Bernadette Borrelli.
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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 12:25

            Lors de la réunion publique qu’il organisait le 12 décembre dernier, le maire de Cogolin (assisté de M. de Poncins, urbaniste, et M. Cornouaille, hydraulicien) a confirmé les grandes lignes de son projet d’aménagement du site communal du Yotel, projet qui privatiserait à jamais ce magnifique fleuron du patrimoine public littoral.

 

Le maire de Cogolin confirme qu’il veut effectivement «liquider» ce site puisqu’il projette de transformer une grande partie du terrain en eau ! En plus du réaménagement du petit port des plaisanciers, la réalisation d’un grand bassin de 2 hectares avec ses quais et ses services divers pour accroître la capacité du Port des Marines éventrerait le terrain et le saccagerait définitivement.

 

            Il persiste aussi dans son idée d’un hôtel de luxe, qui rejoindrait la nombreuse cohorte des hôtels du Golfe qui n’ouvrent leurs portes que 3 ou 4 mois par an…

            Confirmé aussi, le palais des congrès, équipement ambitieux qui pourrait, paraît-il, rivaliser au plan national avec des établissements de renom.

 

            Le maire de Cogolin, omniscient, s’arroge le pouvoir de dire que telle étude ou expertise est une «bêtise», simplement parce qu’elle est citée par un représentant de notre association et qu’elle préconise une quasi-interdiction de construction nouvelle importante et une préservation du couvert végétal, vital pour fixer les sols.

 

            Dans ce domaine, le maire a fait preuve d’une clairvoyance rare : 48 H après son «show», la plaine de Grimaud et le fond du Golfe étaient une fois de plus dévastés par une inondation catastrophique pour des centaines d’habitants, industriels, artisans et commerçants. Est-ce la fatalité ? Le maire le pense puisqu’il nous explique à la télé régionale que, à partir d’un certain niveau de précipitation, on ne peut rien faire.

 

Le préfet l’a démenti dès sa visite du 21 décembre aux maires du Golfe : il y a des mesures que vous pouvez prendre dès maintenant, comme la chasse aux remblais, le recalibrage des buses d’évacuation, et, à plus long terme, la révision des droits à construire dans les zones sensibles. N’est-ce pas précisément le cas de la zone de la basse plaine de la Giscle, qui comprend le terrain du Yotel ?

 

Les anciens savent que ce secteur du fond du Golfe est sujet aux inondations depuis toujours. Les élus ont autorisé d'y construire, à condition que le plancher habité soit au-dessus d’un niveau donné. Résultat : on remblaie, on remblaie, mais l’eau n’a plus l’espace pour s’épandre comme par le passé, alors son niveau monte inexorablement.

 

Dans ces conditions, la seule mesure responsable, c’est l’interdiction pure et simple de construire (sauf à minima) dans ces zones à risque, qu‘elles soient rouges ou bleues !

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 11:54

Pas question de s'en réjouir, bien sûr ,eu égard au désastre pour les particuliers et les entreprises, mais si l'on en tirait quelques enseignements ?

 

Va t'on s'arrêter de bétonner enfin cette plaine et ce fond de Golfe classé pour sa plus grande partie en zone inondable ? Ah oui , nuance, en zone bleue avec possibilité de construire en respectant certaines contraintes : on voit ce que ça a donné au Domaine de Manon par exemple…

 

Comme l'a dit le Maire de Cogolin lui même interrogé par FR 3 Côte d’Azur samedi 15 décembre :"à partir d'une certaine quantité d'eau dans un laps de temps court on ne peut rien faire". Dans le même interview il reconnaît que les travaux hydrauliques effectués sur la Giscle depuis 10ans n'ont rien empêché non plus.

Mr Benedetto ,maire de Grimaud , se désole aussi de cet argent des contribuables dépensé inutilement semble t'il.

 

Alors on continue? Il reste un beau terrain de 13 hectares entre Port Cogolin et les Marines de Cogolin (où d'ailleurs la plage a pratiquement disparu car le Bourrian a bien vite retrouvé son lit séculaire). 13hectares  loués jusqu'au 31 octobre dernier par la commune à un organisme de tourisme social. Un superbe terrain ,une belle éponge avec son couvert végétal qui permet l'évacuation de l'eau. Le voila donc libre!

 

Alors, savez vous que le maire y a prévu l'agrandissement du port sur 2 hectares (la mer à 2 pas des habitations de Cogolin Plage!), et pour le reste, des habitations, une salle de congrès, un hôtel 4 étoiles...Une future zone donc à problèmes car on voit bien qu'on ne peut pas toujours maîtriser totalement la nature.

 

Est-ce qu’on va laisser faire ?

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29 novembre 2012 4 29 /11 /novembre /2012 15:17

 

 

TOUT Y EST MAGNIFIQUE !

 

Je pars chaque année depuis quatorze ans au Yotel et étant donné que j’ai 14 ans, j’y vais depuis mes 3 mois. J’y suis très attaché car toutes les activités sont rassemblées pour satisfaire petits et grands. Chaque année, c’est avec envie que j’y retourne car je sais qui y est et dans une ambiance familiale. Dès qu’on dépose ses valises, on se sent chez soi. Tout y est magnifique : la nature, les pins sont d’envergure ; ils doivent y être depuis tant d’années.

L’actualité est tellement tournée vers le développement durable, et vous voudriez déraciner chacun de ces arbres ? Pour couler du béton encore et encore ? C’est simplement inacceptable ! J’imagine que la raison de cette fermeture est l’argent.

Moi qui en 2012 espérais revenir l’année d’après, pour passer de magnifiques vacances !

Chaque année, ce camping permettait à des familles de partir en vacances mais finalement s’il venait à fermer, cela ferait plus de personnes ne partant pas en vacances.

 

Jordan (14 ans), de la Drôme

  •  

 

30 ANS DE FIDELITE

 

Le Yotel est un camping exceptionnel ! Oui, à mes yeux, ce village de vacances est plus qu’un simple camping, c’est le lieu de vacances idéal pour toute la famille et pour toutes catégories professionnelles.

Le Yotel fait partie de moi. En effet, j’ai connu le Yotel il y a 30 ans, jusqu’aux premiers pas de ma fille cet été ; j’ai toujours trouvé un IMMENSE bonheur à y retourner tous les ans. Pourquoi ? Parce que tout le monde peut y passer les vacances dont il a envie. Du club enfants au club ados en passant par les activités sportives ou culturelles, et ceci tout au long de la journée avec des animateurs souriants, accueillants, disponibles et professionnels. Que demander de plus ?

Outre ces activités gratuites qu’offre le Yotel, c’est aussi un lieu où il fait bon vivre, où les gens prennent le temps de discuter, et de se dire « bonjour », chose que l’on oublie le reste de l’année car trop pressés !

De plus, le camping est idéalement situé : à 500 mètres de la plage avec tous les petits commerces (boulangerie, papeterie…) et à 150 mètres d’un hypermarché , de la pharmacie, des médecins ; bref, de quoi passer des vacances apaisantes et vivre des commerces de proximité sans utiliser la voiture, et en plus faire un geste pour l’environnement.

Le Yotel est aussi un des campings les plus sécurisés que j’aie pu trouver. Outre la piscine qui a des barrières de sécurité (obligatoires), c’est l’un des campings où la circulation des voitures est interdite dans les allées (sauf le samedi, jour des arrivées et départs), où il y a des agents de sécurité avec des chiens la nuit, et où il y a des codes d’accès aux portails d’entrée.

Bref, le Yotel est le lieu où l’on se retrouve chaque année avec nos amis des 4 coins de France, c’est comme une 2ème maison !

Ceux qui prétendent que c’est un camping comme il en existe partout, je les invite à venir passer ne serait-ce qu’une semaine en été avec leur famille et de juger après, objectivement !

Moi, je suis sûre qu’ils changeront d’avis et qu’ils auront comme moi, comme nous tous, un immense regret de voir ce magnifique parc ombragé par de superbes pins parasols écrasé, englouti par des blocs de béton artificiels.

Alors, s’il vous plaît, messieurs les décideurs, reconsidérez votre position et NE FERMEZ PAS LE YOTEL de Cogolin, qui en plus fait le plein de vacanciers chaque année ! Merci !

Céline

 

CE SERAIT UNE CATASTROPHE

 

Fidèles au Yotel en camping libre depuis 1984, nous avons connu Tourisme et Travail ensuite Touristra. Nous y sommes d’abord allés en famille avec nos enfants en bas âge, et, grands et petits, nous avions les activités souhaitées par chacun de nous. Chaque année, nous attendions le départ pour le Yotel car nous y retrouvions nos amis et passions donc des vacances merveilleuses et idéales.

Ensuite, les enfants ont grandi, mais ils continuent d’aller au camping avec, à leur tour, leurs enfants. Ils retrouvent leurs amis d’enfance et se sont fait également leurs propres amis.

Il s’est formé dans ce village de vacances une amitié très forte, comme nulle part ailleurs : au fil des années, le Yotel s’est transformé en une véritable famille.

Si la fermeture du village de vacances est pour raison budgétaire, ce serait vraiment regrettable pour les « petites gens » : ce serait une catastrophe, préjudiciable pour le monde ouvrier qui, par l’intermédiaire des CE, pouvait partir en vacances à moindre coût.

 

Philippe et Martine (26)

 

 

C’EST INACCEPTABLE

 

Je viens vous présenter par cette lettre mon mécontentement.

En effet, je viens d’apprendre que le camping « Le Yotel » allait fermer. Je suis très déçue, surprise, choquée par cette nouvelle.

Je passe mes vacances dans ce village de vacances depuis 1984. Etant enfant, je partais avec mes parents et mon frère, mes parents ayant leurs amis au Yotel et mon frère et moi les nôtres.

Depuis quelques années, je vais au Yotel avec mon conjoint et mes propres enfants. Je vois toujours les amis d’antan et mes enfants se sont fait également de nombreux amis.

Au Yotel, nous avons toutes les activités désirées : tennis, piscine, aquagym, tir à l’arc, pétanque… Nous passons des moments extraordinaires dans la simplicité, la convivialité, et un réel esprit de famille.

De plus, ce village de vacances est affilié à de nombreux CE, ce qui permet à toute personne de passer des vacances formidables , sans oublier les personnes ayant de faibles revenus.

Il est intolérable d’imaginer que le camping puisse fermer, et de savoir que ce serait pour raison budgétaire. C’est absolument inacceptable.

Nathalie (26)

 

 

ARRETEZ LE MASSACRE !

 

Non, c’est pas possible que le Yotel ferme : trop de souvenirs pour nous, les enfants et maintenant les petits-enfants.

Cadre super, parc magnifique, on ne va pas raser un tel complexe ! Pour mettre quoi à l place ? plus de bateaux (encore pour les riches), des hôtels (encore du béton) qui vont dénaturer une fois de plus la côte varoise ?

Si le Yotel ferme, c’est la mort de tous les commerçants et grandes surfaces aux alentours, ainsi que le tourisme.

Messieurs les décideurs, respectez ce site qui est splendide, et ne voyez pas que l’intérêt de l’argent ! Laissez-nous notre petit paradis ! Laissez-nous rêver à nos prochaines vacances au Yotel comme nous le faisons depuis 30 ans !

Arrêtez le massacre ! Ne pensez pas qu’à vos intérêts personnels !

Didier (27)

 

 

CHOQUE

 

Je tiens à vous apporter mon témoignage au sujet du Yotel de Cogolin, où j’ai passé des moments inoubliables pendant 12 années.

Aujourd’hui, j’apprends avec tristesse que ce camping fabuleux est menacé de fermeture. Je suis énormément déçu car j’aurais souhaité que mes enfants puisse bénéficier à leur tour de tous ces moments de joie que j’ai vécus dans ce coin de paradis. Les parties de tennis, tennis de table, tir à l’arc, pétanque resteront à jamais gravées dans ma mémoire. J’ai des images plein la tête des jeux apéro aux multiples tournois en passant par la piscine, le tout dans une ambiance familiale.

J’ai rencontré au Yotel, en 1987, un ami que je vois toujours et qui sera mon futur témoin de mariage.

Je suis très choqué d’une telle décision. Je suppose que la population du camping ne correspond pas à l’image de votre ville. Nous n’avons pas les luxueux bateaux de St-Tropez et nous ne faisions pas des parties de pétanque avec Eddy Barclay. Ceci dit, je vous informe quand même que ce camping constitue une réelle richesse. Eh oui, l’argent n’est pas le seul signe de richesse et la richesse sociale est tout aussi importante que les comptes en banque bien remplis.

Un pauvre fonctionnaire qui ne pourra plus passer ses vacances au Yotel,

Ludovic

 

 

INADMISSIBLE

 

                Je suis consterné car je viens d’apprendre que le village de vacances du Yotel de Cogolin devrait fermer.

                Depuis maintenant 10 ans, nous y passons chaque année des vacances de rêve.

                Nous y retrouvons beaucoup d’amis et mes enfants y trouvent toutes les activités dont ils ont besoin : piscine tous les matins, plage (très bien placée) l’après-midi, et activités diverses. Le soir, chacun peut profiter de ce qu’il aime : pétanque pour ma part, animations pour ma femme et mes enfants, et ensuite nous nous retrouvons tous autour d’un verre sur la terrasse.

                Il est absolument inadmissible de vouloir fermer ce village de vacances. En effet, beaucoup de personnes ne pourraient plus partir en vacances car les coûts au Yotel permettent à tous de pouvoir le faire.

Jean-Pierre (26)

 

 

TANT DE CHARME

 

Nous avons passé en famille 4 jours formidables dans ce camping qui a tant de charme, tant par ses emplacements arborés que par l’ensemble des infrastructures qu’il propose.

                Il est rare de trouver un camping où il règne une telle convivialité, sa destruction serait une grande perte qui ne saurait être remplacée par de simples hôtels ou résidences touristiques.

Bénédicte (59)

 

 

                                                      UNE CERTAINE IDEE DU BONHEUR

 

Nous souhaitons par la présente relater l’expérience de vie qu’a constitué pour nous le Yotel.

Nous sommes un couple de sexagénaires qui a découvert le Yotel en 1988 : nous avions loué une caravane par notre comité d’établissement SEDIVER, actionnaire du Yotel. Ce 1er séjour de 2 semaines nous a tellement séduits, nos enfants ados et nous, que depuis nous y sommes allés tous les ans, 2012 compris… Nous visitions en même temps les environs de Cogolin, et nous allions souvent à St-Tropez.

Plus tard nos enfants ne sont plus venus avec nous, mais nous avons continué d’aller au Yotel pour y retrouver nos amis, de vrais amis que nous voyons aussi en dehors des vacances. Nous ne sortons plus du Yotel qu’à vélo, et nous fréquentons les marchés locaux. Nous allons au restaurant aux Marines de Cogolin. Nous pensons ainsi participer au fonctionnement de l’économie locale.

 

De 3 semaines de durée, nos séjours sont passés à 4 voire 5 semaines avec la retraite et nous allons au Yotel avec toujours le même enthousiasme. C’est le signe que vraiment notre plaisir ne s’est pas altéré avec le temps.

 

Bref, nous voulions dire que le Yotel est pour nous l’image du bonheur par les qualités des structures, par son environnement, sa verdure, la qualité de son personnel. Nous souhaitons qu’il puisse accueillir encore de nombreuses vacanciers pour que, pour eux comme pour nous, le mot Yotel reflète une certaine idée du bonheur et qu’il puisse offrir la possibilité de fréquenter des lieux aussi mythiques et magnifiques. Que le Yotel reste tel qu’il est : un îlot de verdure pour qu’il reste à l’image de ce coin de Provence si authentique et si paradisiaque !

 

Bernard (03)

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19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 16:50

Cette réunion s’est tenue dans l’urgence suite à l’ordre de «déguerpir» intimé par la municipalité à la Société gérant le village de vacances depuis plus de 30 ans, cet ultimatum étant interprété comme la première étape du démantèlement complet du site.

 

Présidée par Pierre Ferrari, vice-président de Sauvons le Yotel, cette réunion a rassemblé 80 personnes à la Bastide Pisan, dont un représentant du Conseil Régional, un de la direction de Touristra, et plusieurs de diverses associations.

 

Alain Grangeon, président de SLY, présentait une fois de plus les atouts et potentialités du terrain du Yotel : en plus d’être pour moitié un remarquable espace naturel, c’est aussi un fleuron du tourisme social qui comprend des installations de qualité et génère des retombées appréciables sur l’emploi et l’économie locale.

 

Béatrice Lantéri, vice-présidente de l’Association, faisait ensuite l’historique du projet à géométrie variable du maire et démontrait qu’il ne répondait pas aux intérêts et besoins de la population. A ce plan néfaste, SLY oppose son propre projet pour un « éco-parc » du Yotel, qui prévoit le réaménagement et l’ouverture à la population de l’espace naturel, et préconise la rénovation du village de vacances et le partage de ses installations dans le cadre d’un nouveau bail.

 

Jean-Pierre Tufféri, secrétaire de l’ANCAV (coordination des villages de vacances Touristra), informait l’assistance du refus de «déguerpir» opposé à la municipalité, et de la procédure judiciaire engagée par cette dernière, avec une audience prévue le 21 novembre prochain. Il annonçait dans la foulée que l’ANCAV avait décidé d’un rassemblement le 20 novembre devant le portail du Yotel et devant la mairie.

Il précisait également que son organisation avait demandé l’intervention du Ministère du Tourisme ainsi que de la Région, et qu’une entrevue avec le Préfet était programmée pour le 21 novembre.

 

Philippe Chesneau, vice-président du Conseil Régional, assurait l’assemblée de l’entier soutien du Président du C.R. et des groupes de la majorité, et condamnait sans appel un maire qui était prêt à sacrifier un joyau tel que le Yotel au profit d’intérêts privés et à dilapider un patrimoine public aussi remarquable.

Pour P. Chesneau, le combat pour la sauvegarde du Yotel est un combat environnemental, social et pour la démocratie. C’est aussi un symbole national : veut-on un tourisme pour tous ou un tourisme de luxe ?

 

Jean-Laurent Félizia, intervenant professionnel auprès de l’antenne marseillaise de l’Ecole Nationale du Paysage de Versailles, faisait ensuite un compte-rendu de la mission d’évaluation menée en 2011 sur le site avec un groupe d’étudiants et leur professeur JP Clarac. Les conclusions de cette étude n’ont, malgré les promesses faites auparavant, jamais été rendues publiques par la mairie, et une seconde étude, qui devait intervenir après la saison estivale, n’a jamais eu lieu.

Sans doute parce que les attentes du maire se trouvaient contredites par les mesures préconisées : préserver l’essentiel de l’espace naturel car la végétation fixe les sols et fait barrage aux eaux saumâtres ; relever le plancher de toute future habitation à 2 mètres au-dessus du sol actuel ; limiter la surface à construire à deux hectares et demi.

Trois amis ardéchois, venus tout spécialement pour participer à cette réunion, témoignaient avec émotion de leur attachement pour le Yotel –cadre naturel et village de vacances- et exprimaient leur écœurement devant l’acharnement du maire. Ils étaient également porteurs de 13 témoignages écrits d’habitués du Yotel allant dans le même sens.

 

Un ancien élu cogolinois soulignait que, à l’été 2012, seuls 46 % des Français étaient partis en vacances (c’est-à-dire avaient passé 4 nuits en-dehors de chez eux), et estimait qu’il s’agissait d’une bataille d’idées et d’un choix de société : soit on continue la voie dépassée du tourisme prédateur, soit on développe un tourisme de partage, de solidarité.

 

Au titre des propositions d’actions de tous ordres pour contrer les projets du maire, un intervenant suggérait de tourner un petit film et de le diffuser sur le Net pour alerter sur les risques qui pèsent sur ce site.

 

D’autres proposaient de faire passer des communiqués de presse, y compris dans la presse nationale, montrant qu’une bonne partie de la population s’opposait à une vente à la découpe et à une urbanisation intensive du site, et que de toute manière, le Plan de Prévention des Risques d’Inondation rendait problématique toute construction sur le terrain.

 

Un autre demandait le classement du site, avec le soutien des Bâtiments de France, puisque l’architecte des B de F s’est prononcé pour la préservation de cet espace remarquable.

 

Quelqu’un suggérait l’organisation d’un événement festif sur le site du Yotel, avec un concert pour attirer les jeunes… et les autres.

 

Alain Grangeon, président de SLY, annonçait que, prenant en compte la gravité de la situation, l’association qu’il préside décidait :

 

-          D’appeler ses adhérents et sympathisants à se mobiliser en nombre pour participer au rassemblement du 20/11 devant le Yotel et devant la mairie ;

-          De demander à participer à une table ronde en préfecture réunissant toutes les parties concernées ;

-          De mettre en place dès maintenant un comité de veille citoyenne, avec une chaîne d’appels téléphoniques, de sorte qu’un maximum de personnes puissent être présentes sur le site dans la ½ heure, pour le cas où le maire serait tenté de mettre sa menace à exécution de faire intervenir les bulldozers ;

-          De participer, avec l’ANCAV, à l’organisation d’animations pour petits et grands afin de faire encore mieux connaître le site , toutes ses installations et potentialités.

 

Béatrice Lantéri, vice présidente de SLY, appelait enfin celles et ceux qui ne connaissent pas encore le terrain du Yotel à venir le découvrir, à rejoindre l’Association, et posait la question essentielle : qui peut se permettre de dilapider le patrimoine collectif ?

 

Pierre Ferrari remerciait l’assistance ainsi que les auteurs des interventions fructueuses, et conviait tout le monde à poursuivre la discussion autour d’un apéritif.

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10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 09:27

Notre patrimoine communal serait-il une marchandise comme une autre, un simple objet de spéculation et de convoitise à valeur mercantile ? Pas pour nous !

 

Pourtant, le Maire de Cogolin, gestionnaire temporaire des biens communaux, s’apprête, de façon irréversible, à nous déposséder de ce site naturel unique en bord de mer, pour vendre ces 13 hectares «à la découpe» et satisfaire les appétits de quelques affairistes.

 

Pour avoir les mains libres, et M. le Maire ne s’en cache pas, le terrain du Yotel avec toutes ses installations risque tout simplement d’être rasé, comme si c’était une honteuse friche industrielle dangereuse et insalubre, avec des bâtiments délabrés et en ruines.

 

Le Maire ayant à plusieurs reprises exprimé son souhait de voir les bulldozers entrer en action le 1er novembre 2012, on risque d’entendre un beau matin le rugissement d’une armada de bulldozers s’apprêtant à saccager ce magnifique espace boisé et à raser toutes les structures et équipements sportifs existants du village de vacances .

 

Quel gâchis ce serait !

 

Patrimoine historique, le terrain du Yotel est ancré dans la mémoire collective de nombreux habitants de Cogolin et du Golfe.

 

Patrimoine littoral, le Yotel, donnant sur le Port des Marines, est le dernier espace naturel public encore préservé de la côte varoise. Pas étonnant qu’il suscite autant de convoitises !

 

Ilôt de verdure sur un littoral de plus en plus urbanisé et bétonné, sa végétation remarquable contribue à rendre un peu plus sain l’air ambiant saturé en saison estivale.

 

Par ailleurs, lors des inondations dramatiques de ces dernières années, on a pu remarquer que ce terrain avait été relativement épargné. En effet,  parce qu’il est resté en grande partie naturel, végétal, il joue le rôle d’éponge, en absorbant une partie du surplus des précipitations et des ruissellements.

 

Joyau naturel, cet espace est aussi l’habitat d’une flore et d’une faune riches et variées. Il s’agit donc bien d’un joyau de la biodiversité.

 

Demain, un tel trésor sera de plus en plus rare sur nos côtes et représentera une richesse inestimable, dont nos enfants et petits-enfants auront bien besoin.

 

Des installations existantes de qualité, construites et valorisées par Touristra, association de Comités d’entreprises, constituent le village de vacances qui peut accueillir 1300 vacanciers : piscine de 25 m, 5 courts de tennis, terrains de foot, de volley, jeux de boules, restaurant, cafeteria, salle de spectacle (400 places), discothèque, structures d’hébergement (273 chambres)…

 

Depuis plus de 40 ans, le village de vacances a permis à des milliers de familles aux revenus modestes ou moyens de venir, pendant leurs congés, découvrir la côte varoise, rencontrer les gens d’ici. Au nom de quoi devrait-on réserver nos rivages au seul tourisme haut-de-gamme ?

 

Rayer d’un trait de plume le pôle de tourisme serait totalement irresponsable, d’autant plus que le gestionnaire se proposait de construire en Haute Qualité Environnementale 10 000 m2 de plancher destinés à accueillir à l’année 650 personnes, avec des installations mutualisables (une piscine et un grand auditorium pour spectacles et séminaires notamment) ainsi qu’un bâtiment pour loger les saisonniers du village de vacances et autres.

 

On entrevoit immédiatement toutes les retombées positives qu’une telle décision entraînerait, notamment  en termes d’emplois et de soutien à l’économie locale.

 

 

Réapproprions-nous ces richesses !

 

Faisons de ce site un lieu ouvert et partagé comme nous le proposons dans notre projet intitulé «Eco-Parc Le Yotel», projet que l’on peut voir sur notre blog et qui est toujours d’actualité.

 

Dans ce projet, nous développons l’idée de faire de tout l’espace naturel une « Base Nature » permettant à tout un chacun de pouvoir, toute l’année, se promener, jouer, pique-niquer, faire du sport, dans un cadre aménagé dont l’équivalent n’existe nulle part dans le Golfe. Son aménagement et sa gestion pourraient logiquement s’étudier dans un cadre intercommunal.

 

Sur la zone bâtie actuelle du village de vacances, nous proposons qu’un nouveau bail permette de rénover et compléter les installations existantes et d’en assurer l’accès au public, hors période estivale, sans nouvelles dépenses pour la commune.

 

En outre, dans le prolongement de la zone urbaine existante, en bordure de la base nature, nous suggérons la construction de logements locatifs et en accession à la propriété pour répondre un tant soit peu à la demande des Cogolinois et en particulier des jeunes actifs qui n’arrivent plus à se loger dans le Golfe.

 

RESISTANCE !

 

Alors que tout laissait croire qu’on s’acheminait vers un accord entre Touristra et la municipalité, la majorité du Conseil Municipal du 18 septembre dernier fermait la porte à toute issue de ce type, expulsant les locataires au 31 octobre 2012 et donnant carte blanche au maire pour réaliser son projet de réaménagement du site.

 

Dès le 31 octobre, la 1re adjointe se présentait au portail du Yotel en demandant les clefs du site. Cela montre bien la volonté du Maire de ne plus discuter, mais d’appliquer froidement son plan :  creusement d’un ou 2 bassins portuaires supplémentaires et d’un îlot destiné à accueillir un complexe hôtelier de luxe ; construction d’immeubles de 10 m de haut à usage de commerces et urbanisation de l’ensemble de l’espace boisé existant etc.

 

Nous appelons les habitants du fond du Golfe à se dresser contre ce projet qui les déposséderait d’un site naturel unique et d’installations d’hébergement et de loisirs remarquables.

 

Un autre choix est possible : celui du maintien du site dans le giron communal, avec la préservation et la rénovation du pôle de tourisme social et l’ouverture de ses installations à la population, aux scolaires, aux clubs et associations ; celui de la sauvegarde de l’espace naturel remarquable et de son aménagement en Base Nature ouverte à tous.

 

Pour faire un nouveau point de la situation et décider ensemble de nos actions à venir, nous proposons une

 

 

REUNION PUBLIQUE

 

VENDREDI 16 NOVEMBRE A 18 H 30

 

A LA SALLE D’HONNEUR DE LA BASTIDE PISAN

 

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16 octobre 2012 2 16 /10 /octobre /2012 14:43

NON à la liquidation du patrimoine cogolinois !

L’éviction du village de vacances du Yotel, prélude au démantèlement du site communal ?

 

On se souvient que la Société Civile du Yotel proposait d’acheter, pour 7 millions d’euros, 2,8 ha côté Gisclette pour y construire en Haute Qualité Environnementale 10 000 M2 de plancher destinés à accueillir à l’année 650 personnes, avec des installations mutualisables (une piscine et un grand auditorium pour spectacles et séminaires notamment) ainsi qu’un bâtiment pour loger les saisonniers du village de vacances et autres.

Or, c’est un véritable ultimatum qui a été adressé à la SC du Yotel par le Conseil Municipal du 18 septembre dernier : c’est 2 ha pour 8 millions d’euros. En cas de refus, l’occupation et l’exploitation du site devront prendre fin au 31 octobre 2012. Le maire pourra prendre tout contact visant à «permettre la réalisation du programme municipal, notamment une résidence de tourisme».

Nous y voilà ! En imposant à la SC du Yotel des conditions draconiennes, le maire voudrait se donner les coudées franches pour évincer le pôle de tourisme social et le remplacer par une Nième «résidence de tourisme» à but lucratif. Cela lui permettrait aussi de satisfaire le souhait d’extension de Monaco Marine, d’accéder à la demande d’un nouveau bassin pour agrandir le port des Marines, et de mener à bien le projet d’un hôtel de luxe entouré d’une darse, etc.

Ces projets de réaménagement du site du Yotel visent clairement une vente à la découpe qui ne profiterait en rien à la population mais privatiserait à jamais ce site remarquable. Pour le bénéfice de qui ? En tout cas, pas des cogolinois ...

 

Pourquoi encore démunir la commune de son patrimoine qui se réduit comme une peau de chagrin ? Pour «éponger la dette» ?

Faut-il le rappeler : En 2015, la commune récupérera l’entière propriété d’une cinquantaine de logements sis à Plein soleil, qu’elle pourra vendre ou louer ; en 2019, la commune pourra, si elle le décide, récupérer la gestion entière des amarrages du port des Marines, pouvant ainsi répondre, notamment, à la demande grandissante de places de l’Association des Plaisanciers... et générer des rentrées substantielles dans les caisses communales.

 

Ce patrimoine littoral cogolinois du Yotel pourrait permettre à chacun de nous, ainsi qu’aux générations futures, de profiter sous diverses formes  (loisir familial, pratique sportive, animation culturelle ou artistique) d’un cadre tout à fait exceptionnel de plus de 13 hectares, que bien des communes du golfe peuvent nous envier

 

Un nouveau bail permettrait de rénover ces installations, d’aménager l’espace, et en assurerait l’accès aux Cogolinois, tout au long de l’année, sans nouvelles dépenses pour la commune. Mais cela n’a jamais été à l’ordre du jour !

Au lieu de cela, on risque d’entendre un beau matin le rugissement d’une armada de bulldozers s’apprêtant à saccager ce magnifique espace boisé et à raser toutes les structures existantes du village de vacances :

 

-          La piscine de 25 m

-          Les courts de tennis

-          Les terrains de foot, volley, basket, jeux de boules

-          Le restaurant

-          La salle de spectacle

-          Les structures d’hébergements.

 

Quel gâchis ce serait ! Toutes ces installations, construites, développées et entretenues par Touristra dont nous souhaitons le maintien de l’activité pour le bien-être de tous (salariés des comités d’entreprises et habitants de la commune), sont, répétons-le, notre patrimoine.

 

L’entreprise de démantèlement du site tout entier du Yotel, patrimoine littoral public, est plus que jamais à l’ordre du jour. Les promoteurs peuvent s’en réjouir, mais la population de Cogolin et du Golfe peut, elle, s’en indigner et se dresser contre ce projet qui la déposséderait d’un site naturel unique et d’installations d’hébergement et de loisirs remarquables.

Un autre choix est possible : celui du maintien du site dans le giron communal, avec la préservation et la rénovation du pôle de tourisme social et l’ouverture de ses installations à la population, aux scolaires, aux clubs et associations ; celui de la sauvegarde de l’espace naturel remarquable et de son aménagement en Base Nature ouverte à tous.

C’est, entre autres propositions, le cœur de notre projet «Eco-parc Le Yotel» que nous avons présenté dans le cadre de l’appel à idées de 2009 et qui est toujours d’actualité (et toujours visible sur notre blog «sauvonsleyotel.over-blog.com»).

Pour faire un nouveau point de la situation, et arrêter ensemble un dispositif d’actions à la hauteur des enjeux, nous vous invitons à participer nombreux à une

 

 

REUNION PUBLIQUE

VENDREDI 16 NOVEMBRE A 18 H 30

A LA SALLE D’HONNEUR DE LA BASTIDE PISAN

 

Avec la participation de personnalités et d’élus

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 16:03

Participants : Le maire, assisté de M. Roux ; Béatrice Lantéri, Pierre Ferrari, Alain Grangeon.

SC LE YOTEL

Propose d’acheter 2,8 Ha (un peu plus de 2 Ha, souhaite le maire) côté Gisclette pour y construire en HQE 10 000 M2 de plancher destinés à accueillir à l’année 650 personnes en pension ou en gîte, avec une piscine et un grand auditorium mutualisable pour séminaires etc., ainsi qu’un bâtiment pour loger les saisonniers du village de vacances et autres. D’après le maire, cette proposition est compatible avec son propre projet d’aménagement global, mais des incertitudes subsistent compte tenu notamment du Plan de Prévention des Risques d’Inondation qui impose de construire sur pilotis. Une rencontre tout début juillet devrait permettre de trouver un accord, ce qui ouvrirait la voie à une poursuite des activités du village de vacances au moins jusqu’à l’automne 2013.

MONACO MARINE

Projette d’acquérir un espace de l’autre côté (dans le secteur actuellement dévolu à la restauration) pour y externaliser une partie de ses activités (magasin, expo, shipchandler…), ce qui permettrait à cette entreprise spécialisée dans la moyenne et grande plaisance de prospérer et en même temps, d’après le maire, de générer des retombées économiques appréciables. Ce qui nous paraît quelque peu illusoire, les grosses unités allant essentiellement sur Monaco, Cannes ou La Ciotat.

LA S.A DES MARINES

Vise le creusement d’un nouveau bassin, en lieu et place des tennis, piscine et agora actuels, permettant l’amarrage de petites unités, libérant ainsi des places dans le bassin principal pour y accueillir les grosses unités attendues. Actuellement, la S.A. des Marines finance aussi une étude préalable à la création d’un bassin de sédimentation destiné à recueillir les agrégats du Bourrian (qui se déversent aujourd’hui dans le port).

Cependant, le port à sec enterré est «à l’eau» car ni la S.A. des Marines ni personne ne souhaite actuellement investir dans ce projet.

Il est évident que tous les projets (constructions, bassins, darse, chenal…) sont confrontés à de nombreux obstacles, hydrauliques, administratifs, réglementaires…C’est pourquoi un audit global aura lieu cet automne pour appréhender la faisabilité des divers projets en fonction de tous les paramètres et contraintes. Le maire promet d’en communiquer les conclusions. Cet audit permettra aussi d’étudier la faisabilité d’un élargissement de la Gisclette et du creusement d’une darse en amont du pont (secteur utilisé actuellement par le parc de loisirs pour enfants), ce qui améliorerait le débit du cours d’eau ( ?) tout en permettant la desserte de l’éventuelle plateforme multimodale (parking + gare routière + navettes maritimes) et du futur complexe touristique.

AU MILIEU

-          Le projet de construction de petites villas, le long d’une voie parallèle à l’Avenue Frédéric Mistral et débouchant sur la RD 98, est maintenu ;

-          Le projet hôtel de luxe avec balnéothérapie est également maintenu ;

-          Si l’on prend en compte l’espace nécessaire pour les parkings, la voirie, les réseaux, il ne restera plus grand chose. D’ailleurs, le «parc public» n’est même plus mentionné, ni la réserve foncière que le maire jugeait pourtant indispensable pour «se garder une poire pour la soif».

NOS INTERVENTIONS

Elles ont consisté essentiellement à demander des précisions, et à rappeler nos positions de principe :

-          Conserver la maîtrise du foncier (donc location plutôt que vente) ;

-          Sauvegarder l’essentiel du parc boisé (le maire a dénigré l’étude réalisée au printemps dernier par les étudiants de l’Académie du Paysage qui a seulement été ponctuée, selon lui, par un C.R. oral à Marseille, pas par une plaquette ou autre publication) ;

-          Mutualiser les installations, afin que la population profite de cet espace communal et de son grand potentiel.

CONCLUSION

Pour l’heure, seul le projet (achat de 2 hectares + construction de 10 000 M2 de plancher) de la SC le Yotel peut aboutir à court terme. Pour le reste, tout dépend de l’audit général. De toutes façons, même s’il est obligé de temporiser pour tenir compte des multiples contraintes, le maire continue de privilégier une vente à la découpe qui lui permettrait, pas à pas, morceau par morceau, de mettre en œuvre son projet.

Ce projet, c’est, aujourd’hui comme hier, un projet de mise en coupe réglée d’un espace public littoral remarquable, pour l’offrir sur un plateau à des promoteurs, démolisseurs et bétonneurs en tous genres, dont le premier objectif est de tirer le maximum de profits de cet espace naturel unique qui est notre propriété patrimoniale à toutes et tous.

Nous continuons de préconiser, tout au contraire, un aménagement harmonieux du site au service de la population et dans l’intérêt des générations à venir.

Forts de nos 184 adhérents, nous allons donc poursuivre et amplifier notre juste combat, renforcer nos rangs, élargir notre audience, relancer nos soutiens et en mobiliser d’autres, et décupler nos efforts pour parvenir à faire prévaloir notre projet citoyen pour un Eco-parc du Yotel.

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6 juin 2012 3 06 /06 /juin /2012 21:54

Lors du Conseil Municipal du 15 mai dernier, M. le Maire de Cogolin a rendu compte de la proposition d’achat, par la SC du Yotel, d’une surface de 2,8 Ha de terrain côté Gisclette pour y construire 10000 M2 de plancher afin d’accueillir à l’année 650 personnes.

L’association SLY rappelle tout d’abord qu’elle est tout à fait favorable à la poursuite de l’activité de tourisme social. Pour autant, ayant toujours défendu le maintien du site dans le domaine communal afin de préserver le patrimoine foncier pour les générations à venir, elle se prononce donc contre toute idée de vente, a fortiori de «vente à la découpe». Rappelons au passage que ce terrain est le dernier terrain public communal du Golfe.

Elle attire une fois de plus l’attention sur l’existence, dans l’actuel village de vacances, d’installations remarquables d’hébergement, de restauration, d‘animations, de sport et loisirs, installations qui sont maintenant propriété communale depuis la fin du bail. Nous avons déjà proposé que la commune aménage ces structures afin de les ouvrir à la population, aux jeunes, aux clubs et associations. Les raser purement et simplement serait un déplorable gâchis.

Par ailleurs, la partie la plus arborée du Yotel est justement la zone concernée par la proposition de «Touristra» : que deviendraient ces arbres majestueux qui fixent annuellement 6 à 10 tonnes de carbone à l'hectare, grâce à leur fonction chlorophyllienne, tout en libérant 12 à 20 tonnes d'oxygène ? Par ailleurs, artificialiser cet espace reviendrait (on l'a vu en novembre 2011) à aggraver encore les risques d'inondation de la frange littorale jusqu'ici relativement épargnée.

Nous comptons rencontrer prochainement M. le Maire pour lui faire part de nos observations.

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3 février 2012 5 03 /02 /février /2012 09:15

Lors de l’Assemblée Générale du 20/01/2012, M. Jean-Laurent Félizia, intervenant professionnel à l’antenne marseillaise de l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles, a présenté les grandes lignes de l’étude récemment menée sur le site pendant une semaine par un groupe d’étudiants de cette école et dont les conclusions remises aux autorités n’ont pour l’heure pas été rendues publiques.

 

Malgré un sol piétiné par l’occupation estivale intensive, ces jeunes gens ont redécouvert  l’emplacement de ce qu’on peut appeler encore le cordon dunaire, ce même cordon qui a pour effet de créer un tampon entre la terre et la mer, l’eau douce et l’eau salée. Un pointage méticuleux des arbres, qui a également permis de dresser une carte précise de la végétation du site tout entier, a révélé que l’ensemble végétal à l’emplacement de l’ancien cordon dunaire constituait aussi une barrière à l’invasion marine salée.

 

La carte hydrologique montre que la zone du Yotel est un point de rencontre entre l’eau de mer et ses flux saisonniers et le bassin versant de la Giscle avec ses affluents pour l’eau douce, le couvert végétal préservé contribuant à faire barrage et tampon. Nul doute que s’il venait à disparaître, l’eau de mer pénètrerait les terres. Dans certaines zones, le long de la Gisclette par exemple, on estime que, pour renforcer les écosystèmes, il faut conserver le potentiel végétal composé de chênes liège, chênes verts, aulnes, frênes, pins parasols. Il y a  ailleurs des espèces que l’on peut envisager de transplanter, d’autres, exotiques et en mauvais état sanitaire, que l’on peut même envisager d’éliminer (eucalyptus par exemple).

 

Par ailleurs, les paysagistes en herbe ont retrouvé, par déduction, au travers de petites courbes de niveau préservées, des lignes structurantes perpendiculaires à l’écoulement des eaux correspondant à un usage agricole ancien de la parcelle. Si un aménagement devait avoir lieu, il faudrait prendre en compte ces micro-sillons et éviter par exemple qu’il y ait un îlot central résidentiel.

 

Les étudiants ont également repéré le niveau zéro et identifié des zones du Yotel se trouvant en-dessous du niveau de la mer. Ils avaient pour projet de matérialiser, à l’aide de petits ballons gonflés à l’hélium, la cote du plancher habitable, définie suite aux conclusions du PPRI et augmentée d’une marge pour la végétation à installer sous les bâtiments afin d’assurer un effet tampon. Cette cote se situe à 2,02 mètres au-dessus du sol de la place centrale du village de vacances !

Il y a bel et bien un débat de fond entre paysagistes et architectes bâtisseurs, mais il reste une contrainte indiscutable : la préservation du sol végétal, qui offre une résistance à la mer. Construire des maisons sur pilotis impliquerait sans nul doute des forages pour la réalisation de micro-pieux structurants, ce qui favoriserait la montée des eaux saumâtres et nuirait au couvert végétal existant dans sa durabilité.

 

Pour finir, les étudiants ont préconisé quelques mesures :

 

-                     Matérialisation des zones à préserver par des rubans de balisage ;

-                     Marquage par ballons marqueurs des hauteurs de rez de chaussée ;

-                     Suivi du site en période estivale à forte pression humaine ;

-                     Création de plaquettes avec charte de gestion.

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